in

Les 100 femmes les plus influentes de la galaxie arabe

Aux âmes égalitaires, la condition de la femme n’attend pas la date symbolique du 8 mars pour être célébrée ou défendue. Néanmoins, cette journée particulière est l’opportunité de donner un coup de projecteur sur des femmes d’exception qui tiennent le haut du pavé, après s’être illustrées dans leur domaine de prédilection. Et quand l’hymne à la femme met à l’honneur les personnalités féminines les plus influentes de la galaxie arabe, certains préjugés tenaces volent en éclats.

Pour la deuxième année consécutive, le magazine panarabe CEO Middle East dévoile le classement des 100 figures de proue qui ont changé la face du monde arabe.Les palmes ont été décernées aux Emiraties et Saoudiennes, qui se disputent les quatre premières places : plébiscitée, cheikha Loubna el-Qassimi, ministre émiratie du Commerce extérieur, figure en pôle position, suivie de la militante des droits de l’homme yéménite et Prix du Nobel de la paix Tawakkol Karman, de la femme d’affaires saoudienne Loubna Olayane, la princesse saoudienne Amira al-Tawil, épouse d’al-Walid ben Talal et présidente d’une fondation humanitaire fermant la marche de ce quatuor de tête.

En cinquième position arrive l’Emiratie Raja Issa al-Gurg, présidente du Conseil des femmes d’affaires de Dubaï, talonnée par  sa compatriote Amina al-Rustamani, PDG du géant médiatique TECOM qui comprend Dubaï Media City, Dubaï Studio City et l’International Media Production Zone.

La Syrienne cheikha Mounira Qoubeysi, fondatrice de « Qubeysiyat », un réseau d’écoles islamiques qui était banni en Syrie jusqu’en 2006, décroche la 7ème place. Le réseau compte environ 80 écoles à travers le Moyen-Orient.

Publicité
Publicité
Publicité

Classée 8ème, la Koweïtienne cheikha al-Bahar est PDG de la Banque nationale du Koweït (NBK), devançant  la Saoudienne Hayat Sindi, chercheuse en biotechnologie au King’s College, à Cambridge et de Khouloud Fakih, première femme à avoir été nommée juge dans un tribunal islamique palestinien.

Les Libanaises font une percée notable, plus de onze d’entre elles, réalisatrice, chanteuses de pop arabe, journalistes, chefs d’entreprise et experte en finances ayant été distinguées, dont la cultissime diva Feyrouz, âgée de 77 ans, qui rafle la 13ème place.

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Fourest persona non grata à une soirée féministe

Hommage à Hana Shalabi, prisonnière palestinienne en grève de la faim illimitée