in ,

L’Emir Abd el-Krim el-Khattabi : figure musulmane de la résistance à la colonisation (partie 2/2)

Défaite et exil

Pour contrer la montée en puissance de l’Emir Abd el-Krim et de la République du Rif, le maréchal Lyautey décida de procéder à des « rectifications de frontière » et d’établir un blocus économique dans les Beni Zeroual. Cela devait rendre plus difficile le ravitaillement des Rifains en produits agricoles de base. Le chef rifain réagit en proposant des négociations avec les autorités françaises.

Après l’échec de ces tentatives de négociations, l’Emir Abd el-Krim lança, en avril 1925, une vaste offensive vers le Sud. La prise de Fès était l’un des objectifs avoués de l’attaque. Les moudjahiddines rifains repoussèrent les troupes françaises vers Fès et Taza. Puis bloqués au Sud, les moudjahiddines se redéployèrent à l’Est et l’Ouest où le ralliement des Jebala les conduisit aux portes du Gharb.

Les pertes infligées aux forces françaises étaient très importantes : deux mille cent soixante-seize morts et huit mille deux cent quatre-vingt dix-sept blessés entre avril et octobre 1925. Les autorités françaises craignaient que l’insurrection rifaine n’embrasa l’ensemble du le Maroc. La proclamation de la prise de Fès comme objectif de l’offensive, décida le gouvernement français à lancer une contre-offensive. Mais après ses échecs le maréchal Lyautey fut contraint de donner sa démission.

La France, qui depuis longtemps avait des prétentions sur le Rif méridional, se rendit compte que laisser une autre puissance coloniale se faire vaincre au Maghreb par des colonisés créerait un dangereux précédent dans les territoires qu’elle contrôlait en Afrique du Nord.

Tentant de créer un rassemblement des différentes forces sociales du Maroc pour constituer le noyau d’un mouvement de libération marocain, Abd el-Krim demanda au sultan Moulay Youssef de se rallier à sa cause. Celui-ci, en raison de la pression de la résidence générale française à Rabat, refusa de lutter contre les puissances coloniales. De plus le sultan marocain percevait l’Emir Abd el-Krim comme une menace pour son propre pouvoir. Selon Charles-André Julien, « la défaite des Espagnols par les Rifains parut aux Marocains l’annonce du triomphe prochain de l’Islam. Pour le peuple, le nouveau sultan « Sidi Mohand » fut le chef de la guerre sainte qui évincerait le sultan de Rabat, prisonnier des Chrétiens »[1].

Après la démission du maréchal Lyautey, le commandement des armées fut confié au maréchal Philippe Pétain, auréolé de la victoire de Verdun. A l’époque les troupes espagnoles étaient dirigées personnellement par le général et chef de gouvernement espagnol Miguel Primo de Rivera, marquant par là l’importance que l’insurrection rifaine avait pris dans la vie politique espagnole. Un accord fut conclu entre les gouvernements français et espagnol afin de déclencher la contre-offensive devant mettre un terme à l’insurrection des moudjahiddines rifains.

Les deux puissances coloniales envoyèrent des renforts et unifièrent leur commandement militaire sous l’autorité du maréchal Pétain. L’Espagne et la France déployèrent des moyens techniques et militaires exceptionnels afin d’anéantir une insurrection de plus en plus menaçante pour leur hégémonie.

Au printemps 1926, une offensive générale franco-espagnole fut lancée avec un demi-million d’hommes et l’appui de quarante-quatre escadrilles d’avions de combat. Les armées impérialistes, suivant la logique coloniale de responsabilité collective, ne distinguèrent pas les objectifs militaires des objectifs civils. Les Rifains étaient collectivement responsables des revers des armés colonialistes et devaient, de fait, être « punies » en conséquence.

Les Français et les Espagnols établirent un blocus rigoureux sur le littoral méditerranéen afin d’étouffer l’ensemble du Rif. Les avions des armées européennes munies de gaz moutarde bombardèrent massivement les villages rifains, faisant des marocains du Rif les premiers civils gazés massivement dans l’histoire, à côté des kurdes iraqiens gazés par les britanniques[2]. La dévalorisation de ces hommes incomplètement humains qu’étaient les Rifains, permettait aux armées coloniales de procéder aux pires exactions.

Les moudjahiddines rifains, beaucoup moins bien équipés que les troupes franco-espagnoles, ne purent résister à l’offensive. Abd el-Krim tenta de négocier avec les puissances coloniales afin d’arrêter le massacre. Après l’échec des pourparlers engagés à Oujda, l’Emir rifain était au pied du mur. Le 27 mai 1926, l’Emir Abd el-Krim était contraint de se rendre aux autorités coloniales. Dans les entretiens qu’il eu avec les négociateurs lors de sa reddition, Abd el-Krim dénonça, en espagnol, « la civilisation de fer de l’occident » qui faisait de lui un barbare parce qu’il était faible et mal armé.

Malgré ce plaidoyer, les autorités françaises déportèrent le chef des Rifains à la Réunion. De plus le chef de l’insurrection rifaine demanda que les civils soient épargnés. Il n’en fut rien puisque, du côté des civils rifains, le nombre victimes fut estimé à cent cinquante milles durant les années 1925-1926.

La lutte anti-coloniale au Caire

Le 31 mai 1947, après plus de vingt ans d’exil forcé à la Réunion, l’ Emir Abd el-Krim trouva refuge en Egypte alors qu’il venait de s’évader du bateau que les autorités françaises avaient affrété pour le ramener au Maroc. Le gouvernement français voulait utiliser Abd el-Krim comme moyen de pression contre le Sultan Mohammed V jugé, par les autorités coloniales, trop complaisant avec les nationalistes de l’Istiqlal. En Egypte, « le champion de l’Islam »[3] demanda asile et protection au roi Farouk.

Ce dernier la lui accorda sous la pression des Frères Musulmans qui réclamaient, alors, la rupture des relations diplomatiques avec Paris. Pour le Parti du Peuple Algérien, l’évasion de l’Emir Abd el-Krim était un évènement d’importance dans la lutte anti-colonialiste au Maghreb : « l’évènement d’une haute portée politique, a eu pour effet immédiat de mettre la question nord-africaine au premier plan de l’actualité »[4].  

Au Caire, l’Emir Abd el-Krim reprit son activité politique et se posa en chef de la résistance maghrébine face aux puissances coloniales françaises et espagnoles. Dans la capitale égyptienne, où il avait rencontré Allal el-Fassi, arrivé le 25 mai de la même année, il proclama sa fidélité au sultan Chérifien dans sa lutte pour la reconquête de l’indépendance du Maroc. Lui qui s’était dressé contre la soumission du père de Mohammed V, soutenait le jeune sultan afin de créer une véritable unité nationale pour la libération totale de son pays.

Dans la capitale égyptienne, l’Emir Abd el-Krim ne s’intéressait pas uniquement à l’avenir du Maroc mais à l’ensemble du Maghreb. Ainsi, il fonda, avec l’aide d’étudiants maghrébins, les commandos nord-africains qui avaient pour but de former des cadres militaires dans la perspective d’une insurrection généralisée des trois pays du Maghreb[5].

A côté de cet activisme militariste, l’Emir Abd el-Krim cherchait à fédérer les différents mouvements nationalistes maghrébins en vue de coordonner la lutte anti-colonialiste dans les trois pays. C’est dans ces conditions qu’il fonda, le 9 décembre 1947, le « Comité de Libération du Maghreb Arabe » au Caire. Abd el-Krim, « le Héros National du Maghreb Arabe »[6], fut élu président du Comité dont il avait été le principal architecte alors que la Vice-Présidence revenait à son frère M’hamed el-Khattabi. Autour de lui, le « Comité de Libération du Maghreb Arabe » regroupait Habib Bourguiba et le Docteur Habib Thameur pour la Tunisie, Allal el-Fassi, Abd el-Khalek Torres et Mekki Naciri pour le Maroc et Chadly el-Mekki pour l’Algérie. Seul le PPA représentait l’Algérie au sein du Comité. Le 5 janvier 1948, l’Emir lança un manifeste, contresigné par les représentants des principaux partis nationalistes maghrébins, afin de coordonner la lutte pour l’indépendance de l’ensemble de l’Afrique du Nord.

C’est dans l’effervescence qui entourait la question de l’unité de la lutte anti-colonialiste au Maghreb que le Comité de Libération du Maghreb Arabe chercha à faire valoir cette unité depuis le Caire. Pour le Comité, la libération des trois pays qui était son objectif central, devrait aboutir à « l’évacuation des pays par les troupes d’occupations et la réalisation de leur indépendance totale et leur souveraineté nationale complète ». Le CLMA affirmait clairement son identité arabo-islamique. Selon lui : premièrement l’Afrique du Nord existait « par l’Islam, a vécu pour l’Islam et se guidera par l’Islam dans sa vie future » ; deuxièmement qu’elle était « une partie intégrante du Monde Arabe ». En cela, le Comité pouvait être considéré comme l’héritier des idées de « fraternité islamique » développées par Djamal ed-Din al-Afghani et du nationaliste arabo-islamique de Chekib Arsalan.

Pour le CLMA la lutte de libération nationale devait aboutir à « une indépendance totale pour les trois pays ». Enfin, le Comité envisageait la possibilité de recours à la « critique des armes » puisque le CLMA prévoyait d’employer « tous les moyens possibles pour atteindre son but »[7].

Le CLMA, malgré la personnalité de l’Emir Abd el-Krim, succomba rapidement à des dissensions internes. Habib Bourguiba, le plus « occidentalisé » des leaders nationalistes maghrébins au Caire, supportait mal la prépondérance des éléments marocains au sein du Bureau du Maghreb Arabe et du Comité de Libération du Maghreb Arabe. En effet, Abd el-Krim el-Khattabi et Allal el-Fassi qui avaient tous deux effectué leurs études à l’université Qaraouiyin de Fès, possédaient une vaste culture arabo-islamique à même de favoriser leur contact et leur rapprochement avec les milieux politiques et culturels machrekiens en général et égyptien en particulier.

Cinq ans après son arrivée au Caire, Abd el-Krim déçu par l’échec du Comité de Libération du Maghreb Arabe et par l’attitude des leaders nationalistes maghrébins qui, selon lui, n’étaient pas à la hauteur de leur « mission historique », reprochait à ceux-ci « d’avoir amassé de l’argent pour le Mouvement national et de l’avoir dépensé à leur façon dans une lutte qui s’est limitée à la ville du Caire et l’impression de luxueuses publications »[8].  

Malgré l’échec du Comité de Libération du Maghreb Arabe dans sa tentative de coordonner la lutte anti-colonialiste au Maghreb, l’idée d’une unification de cette lutte resta vivace au sein des différents mouvements nationalistes maghrébins.

Resté au Caire après la libération du Maroc en 1956 par opposition à la monarchie marocaine, l’Emir Abd el-Krim professait toujours les mêmes idées de solidarité intermaghrébine. Il n’était pas le seul Marocain à professer de telles idées mais c’était lui qui le faisait de la manière la plus radicale. Ainsi, le 4 mai 1956, il affirma son refus de voir la question de la décolonisation des trois pays du Maghreb être traitée séparément : « Nous n’acceptons pas de solution de compromis en Algérie, au Maroc ou en Tunisie. Nous voulons l’indépendance totale ». L’Emir Abd el-Krim était partisan d’une solidarité active avec la révolution algérienne qui devait être pour lui le prélude à une révolution maghrébine permettant d’unifier les trois pays. Il déclara refuser revenir au Maroc « avant que le dernier militaire étranger ait quitté le sol maghrébin » et dénonça avec violence la « trahison » des accords d’Evian.

A sa mort le 6 février 1963, le président Gamal Abd en-Nasser lui organisa des funérailles nationales. Depuis cette date, la dépouille de celui qui fut l’un des symboles de la résistance maghrébine à la colonisation, repose en Egypte. Récemment l’Instance Equité et Réconciliation a demandé son rapatriement au Maroc.

Annexe I [9]

Le Manifeste d’Abd el-Krim du 5 janvier 1948

Formation d’un Comité de Libération du Maghreb Arabe

Depuis que Dieu nous a accordé la libération et nous a permis de nous réfugier auprès du grand roi Farouk, nous poursuivons nos efforts pour unir les opinions des dirigeants. Nous le faisons en vue de réaliser la coalition entre tous les partis du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie qui réclament l’indépendance et la constitution d’un seul front afin de poursuivre la lutte pour libérer nos pays du joug colonialiste.

Au moment où les peuples travaillent pour assurer leur avenir, les pays du Maghreb arabe étudient attentivement les moyens de recouvrer l’indépendance dont ils ont été spoliés et leur liberté perdue. Il est donc du devoir de tous les dirigeants maghrébins de s’unir. Tous les partis de l’indépendance doivent également se coaliser et s’aider. Seule cette méthode nous permettra d’atteindre la réalisation de nos buts et de nos aspirations. Les Etats colonialistes, malgré toute leur vanité, ont besoin d’appui et de coopération pour maintenir leur domination impérialiste.

A plus forte raison, nous autres avons besoin d’union. Nous méritons plus encore que justice soit faite et que les bases du colonialisme aveugle s’effondrent. Le colonialisme a été pour nous une calamité. Il a divisé nos opinions et a morcelé notre pays. Il a épuisé nos ressources et nous a entièrement subjugués. Il a dressé des obstacles pour nous écarter de la voie qui mène au progrès, et a tenté, par tous les moyens, de détruire l’ensemble de nos institutions sur lesquelles s’édifient la communauté arabo-islamique.

Je suis heureux d’annoncer que tous les partis maghrébins, dont j’ai consulté les chefs ou les représentants au Caire, ont marqué leur satisfaction à cet appel. J’ai obtenu leur assentiment pour la réalisation et l’expression de leur foi en son utilité pour l’accroissement de nos efforts et l’obtention de l’indépendance que nous souhaitons.

La période que nous avons employée à faire entendre cet appel a été pleine de fécondité et de bénédiction pour nos pays. Je me suis entendu avec les chefs et les représentants des partis, avec lesquels j’ai eu des contacts, pour former un Comité de libération du Maghreb arabe, groupant tous les partis de l’indépendance de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc. Son action s’inspirera des principes du pacte suivant :

1- Le Maghreb arabe doit son existence à l’islam. Il a vécu par l’islam et c’est selon l’islam qu’il continuera à se diriger au cours de son avenir.

2- Le Maghreb arabe fait indissolublement partie des pays arabes et sa collaboration avec la Ligue arabe est chose naturelle et nécessaire.

3- L’indépendance espérée pour le Maghreb arabe est une indépendance complète pour l’ensemble des trois pays qui le composent : la Tunisie, l’Algérie et le Maroc.

4- Aucun autre but ne sera poursuivi préalablement à l’indépendance.

Publicité
Publicité
Publicité

5- Aucune négociation sur des points particuliers avec l’occupant colonialiste, tant que durera le régime actuel.

6- Pas de négociation avant l’indépendance.

7- Il appartient aux partis membres du Comité de libération du Maghreb arabe d’ouvrir des pourparlers avec les représentants des gouvernements français et espagnol, à la condition de tenir le Comité au courant, point par point, de l’évolution de ces pourparlers.

8- L’obtention, par l’un des trois pays de l’indépendance complète, ne dispensera pas le Comité du devoir de poursuivre la lutte pour la libération des autres.

Tel est le pacte que nous avons noué, qui inspirera notre conduite et dont les principes guideront notre action. Je lui ai donné mon agrément, avec mon frère M’hamed, de même qu’ont fait tous les chefs et tous les représentants des partis maghrébins dont les noms suivent :

– Le Vieux Destour (Tunisie)

– Le Néo-Destour (Tunisie)

– Le Parti du Peuple Algérien

– Parti Wahda (Maroc)

– Parti de la Réforme Nationale (Islah, Maroc)

– Parti Démocratique marocain (Choura)

– Istiqlal (Maroc)

Nous avons écrit à tous les autres partis pour leur demander leur accord définitif sur la constitution d’un Comité. Nous leur avons également demandé de ratifier le Pacte et de désigner officiellement leurs représentants.

Désormais, notre cause entre dans une phase décisive. Nous affronterons dorénavant les usurpateurs comme un seul bloc, se composant de vingt-cinq millions d’hommes rassemblés autour d’un programme et déployant leurs efforts vers un objectif unique : l’indépendance complète pour l’ensemble des pays du Maghreb arabe.

Nous nous emploierons à atteindre cet objectif, par tous les moyens, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de nos pays, chaque fois que nous en trouverons la possibilité. Désormais, l’occupant colonialiste ne trouvera plus l’opportunité de contrecarrer notre résolution. Il ne sèmera plus de discorde entre nous, en exploitant la multiplicité des partis et les divergences d’opinion pour nous asservir et consolider ses positions dans nos pays.

Nous considérons que, dans nos trois pays, notre cause est une seule et même cause. Nous affronterons le colonialisme, solidement unis. Nous n’accepterons aucune solution ne réalisant pas notre indépendance complète et notre souveraineté totale.

Nous espérons cependant que les Français et les Espagnols feront droit à nos revendications, sans effusion de sang. Sans doute auront-ils compris, grâce à leurs expériences passées, que l’emploi de la force et de la violence pour continuer à asservir nos patries et imposer le silence à la voix que nous élevons pour réclamer la liberté et l’indépendance est maintenant inopérante, et qu’il vaut mieux, dans leur propre intérêt, se hâter de dénoncer les chaînes du colonialisme, grâce à une compréhension mutuelle, qui permettrait de prendre en considération les intérêts respectifs de chacune des deux parties.

Mais s’ils s’écartent de cette voie, ils seront, certes responsables des modifications que nous apporterons à notre ligne de conduite ; car nous ne serons pas longs, si nous désespérons d’obtenir notre liberté par la compréhension et la persuasion, à l’obtenir grâce au sacrifice de vies humaines.

En proclamant la constitution du Comité de libération du Maghreb arabe, j’adresse aux peuples du Maghreb mes félicitations, espérant que Dieu, le Très-Haut et le Tout-Puissant, les aidera dans leur lutte, affermira leur résolution et rendra durable leur union.

En adressant également mes félicitations et mes remerciements aux Etats et aux peuples arabes, pour l’aide qu’ils ont apporté à la cause de Maghreb arabe, je ne doute pas un instant qu’ils n’accueillent favorablement la constitution de ce Comité et qu’ils ne l’aident dans sa tâche.

Je me réjouis, pour terminer, de pouvoir féliciter nos frères, qui mènent le Djihad pour la Palestine-sœur, leur souhaitant la libération et les assurant de la collaboration de tous les pays maghrébins et de leur résolution de prendre toutes les dispositions pour participer à la délivrance de leur pays et pour la conservation de son unité et de son caractère arabe.

Le Caire, 5 janvier1948

Abd el-Krim



[1] Julien Charles-André, L’Afrique du Nord en marche, Omnibus, Paris, 2002, page 130

[2] Les conséquences de l’utilisation de ces gaz se fait encore sentir dans la région.

[3] Julien Charles-André, L’Afrique du Nord en marche, op. cit., page 318

[4] Bulletin intérieur du PPA-MTLD n°9, août 1947, CAOM 4I 9

[5] Un certain Mohammed Boukharouba, plus tard connu sous le nom de Houari Boumédienne, fut membre des commandos nord-africains de l’Emir Abd el-Krim.

[6] Cf. annexe I

[7] Cf. annexe I

[8] Julien Charles-André, L’Afrique du Nord en marche, op. cit., page 319

[9] Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, tome II, , op. cit., page 914-916

Publicité
Publicité
Publicité

Un commentaire

Laissez un commentaire
  1. C’est là que le bas blesse. Abdelkrim était berbère que je sache, alors je ne voit pas pourquoi se battre pour un Maghreb arabe ?
    Abdelkrim le berbère, se battait contre lui même, se battait contre lui même dans cette idotie de Maghreb arabe. Pourtant ce grand chef n’ ignore pas que les arabes, leur sultan, les espagnoles et les français se sont battus et détruit la république du Rif. Ceci est la naïveté Berbères. En Algérie les Kabyles et les Auressiens (Berbères) se sont battu contre la France. Malgré la Victoire des ces Berbères, les sous arabes alliés de la france, israël, égypte, arabie et les Ben Saoud, se retrouve au pouvoir , pour mieux coloniser les Résistants Berbères.

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Quand l’identité nous est contée

Les nouveaux désinformateurs