in ,

L’Emir Abd el-Krim el-Khattabi : figure musulmane de la résistance à la colonisation (partie 1/2)

Le Maroc fut le dernier pays du Maghreb à être colonisé. La dureté de la conquête et l’apprêté des combats n’en furent pas moins grands. Côté marocain, la résistance à la colonisation prit des formes différentes selon les moments et les lieux, elle fut une constante durant les quarante-quatre années d’occupation française. En 1912, au moment de l’instauration du protectorat, le Maroc était l’un des centres d’intérêt des puissances impérialistes depuis plus de trente ans.

Par la convention de Madrid, en 1880, le Maroc reconnaissait le statut de nation la plus favorisée à la France, l’Espagne et l’Angleterre. En 1904, la France et Grande-Bretagne adoptèrent un accord secret sur le Maroc. La Grande-Bretagne reconnaissait à la France de droit de s’installer au Maroc contre la renonciation à toute présence en Egypte. L’accord marquait en fait le début du processus de colonisation du Maroc par la France. A la conférence européenne d’Algésiras sur le Maroc, le 7 janvier 1906, la France et l’Espagne reçurent des droits particuliers sur le plan économique ; notamment des droits spéciaux pour la police des ports marocains.

En Août 1907, les troupes françaises débarquèrent à Casablanca.

Quatre ans après, en mars 1911, un soulèvement berbère menaça le sultan qui fut délivré grâce à l’intervention des Français. Cette intervention fut le prétexte utilisé par les Français pour conquérir le Maroc. L’Allemagne, pour s’opposer à l’intervention française, envoya devant Agadir le pavillon de guerre Panther. L’Allemagne et la France qui se partageaient l’Afrique comme un gâteau, échangèrent 275 000 km de territoire en Afrique équatoriale française contre la reconnaissance par le Reich de la liberté d’action de la République au Maroc.

Cela permit l’instauration du protectorat français sur le Maroc le 30 mars 1912. Parachevant la mise sous tutelle occidentale du Maroc, le 27 novembre 1912, l’Espagne se voyait confié deux zones d’influence : l’une au Nord, la région du Rif, et d’autre au Sud, la région de Tarfaya et Ifni. Malgré cette mise sous tutelle, au Maroc, comme dans l’ensemble du monde arabo-islamique, la résistance à l’impérialisme occidental s’organisait.

Dans le monde arabo-islamique, l’avancée des puissances occidentales entraîna l’apparition d’un mouvement de renaissance nationale-culturelle, la Salafiyya, qui devait organiser la résistance politique et culturelle à l’impérialisme. Les idées de la Salafiyya pénétrèrent au Maroc par les pèlerins et les étudiants revenus du Machrek arabe, les livres et les revues, dans les grandes villes du pays.

Les lettrés prirent connaissance des idées de « fraternité islamique »[1] développées par Djamal ed-Din al-Afghani et reprises par Mohammed Abdouh et Rachid Ridha dans la revue al-Manar [le Phare]. Ces idées venaient régénérer un Maroc englué dans le conservatisme sclérosant et dans un spiritualisme qui s’était transformé en charlatanisme. Les « idées mortes » régnaient, alors que le pays était en proie à l’avancée des puissances impérialistes. La pensée d’al-Afghani devait inspirer dès le début du siècle l’action d’hommes voulant faire face aux défis du temps. Les idées de la Salafiyya de renaissance nationale-culturelle furent le soubassement intellectuel d’hommes qui purent les transformer en « levain » dans la lutte anti-colonialiste et anti-impérialiste au Maghreb.

Face à l’impérialisme occidental, les Marocains organisèrent leur lutte. Ne pouvant pas compter sur le sultan et sur makhzen [2] qui avait capitulé devant les puissances coloniales, la population Marocaine mena seule la lutte pour son indépendance. Menée par des hommes tels que El Hajjami, Akka Bouidmani, Moha ou Hamou Ezzayani, tué en 1921, Sidi Raho des Aît Seghrouchène, Moha Ou Sdid des Ait Seri, Ali Amhaouch, disparu en 1917, Moha N’Ifrouten Semlali mort en 1919, ou Moha ou Saïd assassiné en 1924, les tribus se battaient avec acharnement. Ils parvenaient à infliger de lourdes pertes aux armées impérialistes : à Ksiba en juin 1913, à El Herri en novembre 1914, à Bab El Mrouj en janvier 1915, à Skoura en janvier 1917 ou encore à Gaouz en août 1918.

Après la fin de la première guerre mondiale, la France avait les mains libres pour terminer sa conquête du Maroc. Malgré sa supériorité militaire et le blocus, la France se heurta à la détermination des résistants dans le Moyen-Atlas, le Haut-Atlas et l’Anti-Atlas. Repoussés vers les sommets des montagnes et les pitons décharnés, constamment bombardés et confrontés aux assauts de la Légion et des supplétifs « autochtones », les résistants marocains s’efforcèrent de lutter jusqu’au bout contre les armées impérialistes afin de préserver leur liberté. Le plus célèbre de ces résistants marocains fut sans aucun doute l’Emir Abd el-Krim el-Khattabi.

De l’administration espagnole à la batail d’Anoual

Fils de qadi, le chef de l’insurrection du Rif qui naquit vers 1882 au sein du clan des Aït Khattab,  l’une des fractions de la tribu des Beni Ouriaghel dans le Rif central, fut largement influencé par les idées des penseurs de la Nahdah en général et par la revue al-Manar en particulier. Abd el-Krim avait dans son enfance suivie un enseignement dans des zaouïas traditionnelles à Ajdir, sa ville natale, dans la province d’Al Hoceima, puis à Tétouan.

Il avait découvert les idées de la Salafiyyah en poursuivant ses études à l’université Qaraouiyine de Fès, de 1902 à 1904. Ces idées le convainquirent de l’impérieuse nécessité d’une réforme culturelle et religieuse alliées à une action politique et sociale seul moyen de faire face au défi de l’Occident impérialiste. Une fois ses études terminées et armé des idées de la Salafiyyah, Abd el-Krim s’installa à Melilla et devint rédacteur du journal de langue espagnole « Telegrama del Rif » en 1906.

Un an plus tard, il commença à travailler pour l’administration coloniale espagnole en devenant Secrétaire du Bureau des affaires indigènes avant d’être nommé qadi chef en 1914. Malgré son engagement au service de l’administration coloniale, Abd el-Krim n’avait sûrement pas oublié les idées Salafiys qu’il avait découvertes et appréciées à Fès. En 1917, il fut emprisonné pour avoir défendu l’idée que l’Espagne ne devait pas s’étendre au-delà des territoires déjà occupés, ce qui excluait en fait la plus grande parti du Rif. Après cet emprisonnement et cinq ans après avoir été nommé cadi, en 1919, il quittait l’administration et retournait dans sa ville natale d’Adjir.

En fait, ce retour dans sa ville natale marqua le début d’une deuxième vie d’Abd el-Krim el-Khattabi. De là, il commença à mobiliser les Beni Ouriaghel, sa tribu d’origine, contre les espagnols. La violente répression menée par le général Manuel Fernandez Sylvestre, voulue par les autorités espagnoles, favorisa les ralliements des rifains à la cause du jeune chef. Aidé de son frère M’hamed, celui qui était devenu l’Emir Abd el-Krim commença à mobiliser et organiser les Rifains afin de mener la lutte contre les troupes d’occupations espagnoles.

En avril 1921, la réunion du Jbel El Qama scella l’accord d’union des différentes tribus rifaines dans leur lutte contre les conquérants ibériques. Par « le serment d’el Qama », l’Emir Abd el-Krim parvint à s’imposer aux délégués des tribus et à les engager à respecter les décisions prises en commun. L’investiture d’Abd el-Krim se déroula selon un rite qui rappelait la naissance du première Etat Islamique à l’époque du Prophète Mohammed telle qu’elle fut décrite dans le Coran : « Allah aime les croyants qui te prête serment sous l’arbre. Il connaît leur cœur et leur donne la paix et il les récompense par ses conquêtes ».

Cette unité, dans une région minée par les divisions et les luttes de clan, était nécessaire pour constituer un véritable front anti-impérialiste. Au début les moudjahiddines rifains se contentèrent d’escarmouches et d’actes de sabotages. L’Emir Abd el-Krim, avec ses petits groupes de combattants mobiles qui étaient dans la montagne rifaine comme « des poisons dans l’eau », inaugurait une technique de guerre qui allait faire le succès de toutes les armés de libérations du vingtième siècle : la guerre de guérilla. Reconnaissant la dette qu’ils lui devaient, Ho Chi Min et Mao Tsé-toung le nommèrent « notre précurseur »[3].

En 1921, les troupes espagnoles, pénétrant toujours plus profondément en territoire marocain, commencèrent à se rapprocher du secteur inoccupé du Rif. Face à cette avancée, Abd el-Krim envoya un message au général Manuel Fernandez Sylvestre, lui signifiant que le franchissement du fleuve Amekran serait considéré par les Rifains comme une déclaration de guerre. Le général espagnol se serait gaussé en apprenant le contenu du message du chef rifain.

En réponse, le général Sylvestre, installa un poste militaire sur le fleuve Abarran dirigé par le chef de bataillon Jésus Villar. Le jour même de leur installation, le 1ier juin 1921, les militaires espagnoles furent encerclés par les Rifains qui tuèrent cent soixante dix-neuf soldats ibères et forcèrent le reste à se replier.

Poursuivant son offensive, le 21 juin 1921, Abd el-Krim el-Khattabi lança une grande attaque à Anoual. Trois mille moudjahiddines rifains postés sur les hauteurs du Jbel Gourougou, au-dessus de Mellila, fondirent sur les soldats ibères. Les troupes d’occupations espagnoles furent littéralement écrasées ; plus de quinze mille soldats de l’armée espagnole y trouvèrent la mort, sept cents furent faits prisonniers.

Devant ce désastre, le général Manuel Fernandez Sylvestre mit fin à ses jours. L’écrasante victoire des  moudjahiddines permit d’enflammer l’ensemble du Rif. Cette victoire était en totale rupture avec les précédents de Ksiba et d’El Herri, tant par son ampleur que par son rôle déterminant dans l’amorce d’un processus d’élaboration de structures étatiques de type révolutionnaire. L’autre bénéfice de la victoire fut la saisie d’une grande quantité d’armes légères et lourdes sur le champ de bataille déserté par les troupes espagnoles.

Pour l’Espagne, Anoual fut l’une des plus douloureuses défaites de son histoire. Les troupes espagnoles n’avaient pas seulement essuyé une défaite mais avaient perdu la face devant un adversaire jugé inférieur, techniquement mais surtout « racialement ». Dans un monde marqué par les préjugés racistes et ethnocentristes, Anoual était un symbole : c’était celui de la victoire des peuples de « couleurs » sur une nation « blanche » ; c’était l’écrasement de la croix par le croissant ; c’était la revanche de l’Orient sur l’Occident.

La victoire des moudjahiddines rifains venait mettre fin au mythe de l’invincibilité des nations occidentales. Dans les pays colonisés, cette victoire était perçue comme une revanche sur l’Occident après des dizaines d’années d’humiliation.

De fait pour l’Espagne Anoual était plus qu’une défaite. C’était une humiliation civilisationnelle. Cette déroute et la résistance des moudjahiddines rifains, poussa le général Miguel Primo de Rivera, à prendre le pouvoir le 13 septembre 1923, à Barcelone. Résigné, le roi Alphonse XIII l’appela à former un gouvernement et lui donna les pleins pouvoirs. Cela permit à Primo de Rivera de suspendre la Constitution, de dissoudre l’assemblée des Cortes et d’instaurer la censure. En Espagne, l’humiliation d’Anoual provoqua l’avènement d’une dictature militaire.

Publicité
Publicité
Publicité

L’Emir Abd el-Krim et la République du Rif

Les victoires des troupes d’Abd el-Krim sur les forces impérialistes espagnoles créèrent un enthousiasme et un espoir dans l’ensemble du monde arabo-islamique qui était dans sa presque totalité sous le joug occidental. L’empire Ottoman venait d’être défait durant la première guerre mondiale et aucun pays musulman n’était en mesure de tenir tête à un Occident conquérant. Certains espéraient voir dans l’Emir rifain l’homme qui allait relever l’étendard de l’Islam pour lui rendre sa dignité perdue.

Selon Benyoucef Ben Khedda, « les espoirs de libération des musulmans s’étaient portés sur le héros rifain  avec d’autant plus d’empressement que son prestige était rehaussé à leurs yeux par le fait qu’il se réclamait de l’ascendance de l’illustre Omar Ibn-el-Khattab, le second calife de l’Islam. Chacune de ses victoires était accueillie par les algériens comme étant la leur, et chacune de ses défaites aussi. La guerre du Rif avait par ailleurs beaucoup sensibilisé la communauté algérienne en France. Elle joua un rôle appréciable dans la stimulation de sa conscience militante, au moment de la création de l’Etoile Nord Africaine »[4].  

Après la victoire spectaculaire d’Anoual, Abd el-Krim renforça son pouvoir en créant un Etat, la République du Rif, avec un gouvernement et une administration centralisée. La République du Rif fut dotée d’une Présidence dévolue à Abd el-Krim el-Khattabi, d’une Délégation générale attribuée au frère d’Abd el-Krim, M’hamed el-Khattabi, d’un Ministère de la Guerre dirigé par Ahmed Boudra, de l’Intérieur conduit par le caïd Lyazid, des Affaires Etrangères octroyé à Azerkane, des Finances donné à Abd es-Salam el Khattabi, de la Justice et de l’Instruction confié au faqih Zerhouni.

Ces institutions étaient renforcées par l’application d’une justice unitaire qui interdisait les affrontements entre les différentes tribus au sein de la République. Cela était particulièrement important dans une région marquée par les solidarités claniques et où la logique de la vendetta se substituait souvent au droit. De plus, une intense action d’éducation était menée par des cadis et des fouqaha chargés d’expliquer le sens de la lutte et de mesures telles que l’interdiction du thé ou du tabac.

L’armée était calquée sur le modèle de l’ancienne armée marocaine. Les formations militaires, fortes de vingt à trente milles hommes, âgés de 16 à 50 ans, étaient divisées en « centuries » et subdivisées en groupes de vingt cinq à cinquante hommes assez bien équipés en armes saisies à l’ennemi ou achetées à l’étranger.

La proclamation de la République du Rif, à l’intérieur des frontières nationales du Maroc, remettait en cause l’autorité du sultan. L’Emir Abd el-Krim lui reprochait son manque de nationalisme et le fait de ne pas lutter pour la libération nationale du Maroc. La République du Rif représentait, aussi, une menace pour le  protectorat français. Dans un premier temps, les Français n’avaient pas été mécontents des revers infligés par les Rifains aux Espagnols auxquels ils avaient dû, sous la pression anglaise, céder environ 5% du territoire du Protectorat en 1912.

Par la suite, les Français changèrent de politique lorsqu’ils comprirent le danger qu’Abd el-Krim représentait pour eux. Le risque était pour les français de voir les moudjahiddines rifains embraser l’ensemble du Maroc et au-delà l’Algérie voisine. En 1924, le maréchal Hubert Lyautey, alors résident général qui venait de prendre les commandes des opérations militaires contre les insurgés rifains, déclarait que « l’établissement sur notre flanc de cet Etat musulman autonome, à la moderne, assuré d’appuis extérieurs, à base méditerranéenne, représente un très grave péril ». De fait, cela ne pouvait qu’entraîner l’entrée en guerre de la France contre les moudjahiddines rifains.

Les autorités espagnoles n’arrivaient pas à faire face à un nouvel Etat rifain de plus en plus sûr de sa force. Les soldats ibères n’étaient pas préparés pour faire face à la guerre menée par les montagnards du nord du Maroc. Ceux-ci, moins bien équipés techniquement, utilisaient toutes les ressources offertes par la topographie et par le climat qu’ils connaissaient parfaitement, pour mener leur lutte.

Leurs petits groupes de combattants extrêmement mobiles permettaient de contrôler l’ensemble du territoire de la République et en même temps de mener de nombreuses opérations sporadiques. De plus, une fois le combat terminé les moudjahiddines pouvaient se replier dans les villages ce qui compliquait les manœuvres de répression espagnoles. En 1924, les Espagnols qui n’arrivaient pas à faire face aux combattants rifains, se replièrent sur la côte marocaine et réorganisèrent leurs troupes.

Dans le même temps, la République du Rif et l’Emir Abd el-Krim devenaient les symboles de la lutte anti-impérialiste à travers le monde. Les mouvements de renaissance nationale-culturelle dans le monde musulman supportaient l’action de l’Emir rifain.

En France, le Parti Communiste qui suivait, alors, une politique anti-colonialiste, soutenait la résistance des Rifains. Dans un télégramme adressé à Abd el-Krim, publié dans L’Humanité, Jacques Doriot et Pierre Semard n’hésitaient pas à affirmer : « Groupe parlementaire, Comité directeur du PC, Comité national des jeunesses communistes saluent la brillante victoire du peuple marocain sur les impérialistes espagnols. Ils félicitent son vaillant chef Abdel-Krim. Espère qu’après la victoire définitive sur l’impérialisme espagnol il continuera, avec le prolétariat français et européen, la lutte contre tous les impérialismes, français y compris, jusqu’à la libération complète de sol marocain. Vive l’Indépendance du Maroc ! Vive la lutte internationale des peuples colonisés et du prolétariat mondial ! »[5].

De son côté, Abd el-Krim cherchait à obtenir des appuis aussi bien des forces qui dans le monde arabo-islamique luttaient contre l’impérialisme occidental, que des forces qui en Europe combattait les visés expressionnistes de leur propre pays. Ainsi, l’Emir rifain affirmait la distinction qu’il faisait entre les troupes coloniales espagnoles qu’il combattait sans relâche, et le peuple espagnols avec qui il espérait établir des relations amicales : « Le Rif ne combat pas les Espagnols et ne ressent pas de haine envers le peuple espagnol. Le Rif combat cet impérialisme envahisseur qui veut lui ôter sa liberté à force de sacrifices moraux et matériels du noble peuple espagnol. (…) les Rifains luttent contre l’Espagnol armé qui prétend lui enlever ses droits, et cependant garde ses portes ouvertes pour recevoir l’Espagnol sans armes en tant que technicien, commerçant, industriel, agriculteur, et ouvrier »[6].

A suivre….

 


[1] Bennabi Malek, Vocation de l’Islam, Ed. Seuil, Paris, 1954, page 47

[2] L’Etat central marocain.

[3] En 1971, recevant une délégation du Fatah, Mao Tsé-toung leur déclara : « Vous êtes venus pour que je vous parle de la guerre populaire de libération alors que, dans votre histoire récente, il y a Abd el-Krim, qui est une des principales sources desquelles j’ai appris ce qu’est la guerre populaire de libération. »

[4] Ben Khedda Benyoucef, Les origines du premier Novembre 1954, Ed. CNER, Alger, 2004, page 34

[5] L’Humanité, 11 décembre 1924

[6] Lettre d’Abdelkrim à Luis de Oteyza, Directeur de La libertad, en 1922

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

le Parti socialiste et la rancoeur des Beurs

Le dernier Messager (partie 1 sur 4)