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L’échange tendu entre Emmanuel Macron et deux soignantes

Lors de sa visite ce vendredi après-midi à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, le Président de la République a été interpellé par deux infirmières sur leurs conditions de travail.

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4 commentaires

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  1. Assalamou ‘alaïkoum.
    On aura du mal à croire que bien avant l’épidémie, le travail d’aide-soignante est devenu un travail de force, carément un travail de force comme un travail de chantier. Au point que certaines filles constatent entre elles des pertes de poids quelques mois après le début d’un contrat, on en était là.
    Il n’y aurait rien de mal à ça, un travail de force qui se paierait c’est même satisfaisant quelque part.
    Mais ce sont des soignantes, des filles, des femmes qui veulent soigner. Elles disent qu’elles ont honte de ne plus soigner, faute du temps tout étant chronométré, et malgré tout des soins sont négligés très souvent ou délaissés faute de temps.
    On s’est dit, avec des gens, puisque les aide-soignantes étaient payées de paroles mais rencontraient l’obstruction indifférente, des gens se sont dit qu’il pouvait bien arriver quelques cas de suicides motivés par écrit et sur réseau de filles qui diraient et crieraient ainsi leur détresse de ne plus pouvoir soigner, soigner, leur métier, leur engagement. Je me suis dit ça depuis longtemps et que ça pendait au nez d’Emmanuel Macron un tel scandale suite à son obstruction, à son dédain.
    Ce sont des filles qui ne peuvent pas faire grève, parce que la grève signifie ne pas soigner, délaisser des gens, elles n’en ont pas le cœur. Et quand ça serait, il y a service minimum, bon en fait le service minimum correspond en vrai au service maximum quand tout le monde est là ce qui arrive rarement.
    Pas le temps de se rendre aux toilettes, à peine le temps de manger et encore ce qu’elles emportent de chez elles la plupart du temps.
    Il y eut même des grèves de la faim, là franchement il faut le faire, en secteur psychiâtrique, des filles en 2018, un peu avant les gilets jaunes ont fait grève de la faim sans succès ni résultat, voire boudées par les médias.
    Sans l’engagement de ces filles bonnes comme du bon pain, le système hospitalier Français n’eut pas tenu. La supression démesurée des lits qu’on fermait a fait dire à bien des gens qu’en cas d’épidémie justement on se trouverait à cours, voilà, c’est bien ce qui est arrivé.
    Ces filles-là par leur dévouement sauvent l’honneur de la France et lui permettent de se croire encore le pays des droits de l’homme, parce qu’elles, elles y croient vraiment aux droits de l’homme, ce n’est pas qu’un slogan, et elles souffrent de ne pouvoir mettre les droits de l’homme en pratique. Celles des Ehpads et zones gériatriques n’ont su que faire avec des vieillards qui pleurent, qui pleurent parce qu’ils ne savent pas pourquoi ils sont prisonniers dans leurs chambres, pourquoi ils ne reçoivent plus de visites. Ils pleurent et les aides-soignantes voudraient les prendre dans les bras mais c’est défendu, à cause de la distanciation sociale pardis. Expliquez derrière des masques à des vieillars durs d’oreille pourquoi les choses sont comme elles sont, c’est ça que Macron devait voire de près, que lui il explique à un vieillard affligé pourquoi ses proches ne lui rendent pas visite.
    Celles qui sont Covid-plus sans symptômes travaillent quand-même, donc il y a les négatives et les positives, c’est comme ça. Et en milieu hospitalier, désolé pour certains, mais médecins et personnels se soignent notamment au plaquenil, en précoce, éthode Didier Raoult, il vaut mieux.
    Donc oui, il faut payer, il faut payer, augmenter les salaires sur la durée, augmenter le nombre de postes, diminuer les racios, rouvrir des lits, augmenter la capacité d’accueil hospitalière, point. Et le plus vite sera le mieux, car comment réagirait le corps social et national si des suicides motivés par ces affligeantes carences survenaient et se médiatisaient? Je voudrais alors pas me trouver à la place d’Emmanuel Macron.
    Colère du Croissant de lune.

  2. Normalement, cette rencontre aurait dû être appaisée et appaisante, pour remonter le moral à ces infirmières, leur témoigner la plus grande des reconnaissances – non seulement du travail fait mais dans des conditions difficiles et risquées pour elle et pour leurs familles- .
    Il aurait dû parler comme l’un de ce peuple et pas comme quelqu’un qui devait filer faute de temps pour elles?Il aurait mieux fait de s’excuser et faire la promesse de remettre le système de santé français à la place qu’il avait.
    Qui valait mieux, les patients qui les attendaient ou les maîtres financiers qui le tiennent en laisse?
    il aurait pu les accompagner au plus près de leurs patients; ça l’aurait rapproché au plus près de son peuple.

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