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Le tweet infâme d’un cadre du FN au sujet de l’effroyable affaire des violences policières d’Aulnay-sous-Bois

Si on ne s’attendait pas à ce que Marine Le Pen s’émeuve du cas dramatique de Théo Luhaka, 22 ans, et des violences policières insoutenables qui lui ont été infligées il y a une semaine jour pour jour, on se refusait toutefois à imaginer que ses bons petits soldats, en ordre de bataille, se déshonoreraient un peu plus que d’ordinaire en se vautrant dans l’abjection…
Alors que la présidente de l’extrême droite française martelait, mardi 7 février, son soutien inconditionnel aux forces de l’ordre, parmi lesquelles elle compte un vivier d’électeurs non négligeable de nature à fermer les yeux sur ses brebis galeuses, Jérôme Cochet, le responsable frontiste de la communication de David Rachline, le directeur de la campagne présidentielle et maire FN de Fréjus en croisade contre l’islam, signait de son côté un tweet infâme :« L’une [Marine Le Pen] est au chevet des boucliers de la nation. L’autre [François Hollande] est au chevet des racailles » (cité par Le Monde, en référence à la visite de François Hollande au chevet de la victime).
Exploitant de la pire manière qui soit cette effroyable affaire dont le célèbre Me. Eric Dupond-Moretti, l’avocat du jeune homme profondément meurtri dans sa chair et son âme, assure que le « viol » ne fait aucun doute, Jérôme Cochet, dénué de remords et sans doute félicité en haut lieu, n’a fait qu’exprimer la position officielle du FN en des termes odieux qui soufflent sciemment sur les braises de la haine.
La démagogie lepéniste dans toute sa splendeur ou plutôt, devrions-nous dire, dans toute son horreur !

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