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Le tribunal de Marseille condamne le FN à retirer ses affiches

24 heures, c’est montre en main le délai accordé au FN pour retirer de l’espace public ses affiches de la honte !

On l’espérait vivement sans oser encore y croire, mais un seul ordre du juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille l’a rendu possible : retrait, quasi immédiat, des affiches Frontistes de tous les supports sur lesquels elles s’exhibaient sans vergogne, « puis sous astreinte de 500 euros par jour de retard ».

Cette campagne hautement toxique, blâmée par la justice en ce 12 mars au motif “d’un trouble manifestement illicite”, avait envahi l’espace public crânement, d’abord en Provence-Alpes-Côte d’Azur, terre d’élection où sévit Jean-Marie Le Pen, se répandant ensuite sur le site du FN, avant de parader sur tous les panneaux électoraux.

L’ordonnance du juge, publiée par l’AFP, a disqualifié sans ambiguïté une communication affichant visuellement et en toutes lettres son appel à la haine : “cette affiche est non seulement de nature à provoquer un sentiment de rejet et d’animosité à l’encontre d’un groupe de personnes dont sont visées les pratiques religieuses, les femmes et la nationalité mais, en outre, s’adresse essentiellement à la jeunesse de nature plus influençable“.

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De son côté, le MRAP a été débouté de sa plainte contre le FN par le tribunal de Nanterre pour des raisons de procédure. Mais, Mouloud Aounit, son président, a déjà indiqué qu’il fera appel, protestant vivement contre une « décision qui ne traite pas le problème de fond. D’un point de vue politique, c’est catastrophique car cela légitime l’islamophobie”.

Quid du FN ? Faire appel au nom de la liberté d’expression, en l’occurrence salement souillée, ou tenter de se faire oublier après une énième provocation affligeante ? Les prochaines 24 heures le diront…

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