in

Le sort de Marwane Barghouti agite les esprits des ministres israéliens

Seule la perspective de remise en liberté d’un personnage aussi charismatique que l’est Marwane Barghouti, promis à un brillant avenir politique à la tête de la relève palestinienne, pouvait créer autant de divisions intestines au sein du gouvernement de l’Etat juif, qui se partage dorénavant en deux camps : les résolument pour et les irrévocablement contre.

Figure emblématique de l’Intifada, ce prisonnier à part, que les autorités israéliennes se sont escrimées en vain, depuis 2002, à effacer de la scène publique palestinienne en le condamnant très lourdement – cinq peines de prison à perpétuité, rien de moins ! – fait de nouveau parler de lui, après avoir été élu lundi au comité central du Fatah, la principale instance dirigeante du mouvement, lors du congrès qui s’est déroulé en Cisjordanie.

Parmi les partisans de sa libération, le ministre du commerce et de l’industrie, Benyamin Ben Eliezer, membre du parti travailliste, est un des premiers à se prononcer favorablement sur les ondes de la radio publique, en mettant en lumière le rôle de premier plan que Marwane Barghouti pourrait jouer à la table des négociations : « “On ne fait pas la paix avec des beaux esprits, mais avec des dirigeants capables de prendre des décisions et d’imposer leur autorité à l’ensemble des factions palestiniennes”, a-t-il déclaré, ajoutant que le ministre de la défense, Ehoud Barack n’y serait pas hostile.

Publicité
Publicité
Publicité

Face à eux, la ministre de la culture et des sports, Limor Livnat, du Likoud, le parti du chef du gouvernement Benyamin Nétanyahou, et le Shin Beth, le service de sécurité intérieure, décrient unanimement leur prise de position considérée comme « nuisible ».

A la lumière de telles divergences, quel sera le sort réservé demain au détenu politique Marwane Barghouti, qu’Israël persiste à qualifier de « tueur » par la voix de sa ministre de la culture et des sports ?

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Silence, on torture pour votre sécurité

Quand le burkini fait des vagues en Seine-et-Marne