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Le Qatar, sponsor du FC Barcelone, dans l’œil du cyclone israélien

Les relations diplomatiques de façade ne font pas les bons amis… A ce jeu de dupes des faux amis dont les puissantes poignées de main scellent pour le pire le sort des palestiniens, l’émir du Qatar Hamad ibn Khalifa al-Thani n’aura pourtant pas été avare de louanges à l’égard d’Israël, érigé en parangon de vertu pacificatrice. Une qualité qui ne saute pas vraiment aux yeux, à moins d’avoir des œillères opaques qui ne laissent filtrer que les intérêts particuliers…

Aussi, la désillusion du roi face au scud israélien qui le prend cette fois-ci pour cible ne doit en être que plus amère, d’autant plus que l’assaut a été livré non pas sur la zone de conflit connue de tous, mais sur le terrain du football, et notamment du FC Barcelone.

Tout a commencé quand le Barça a conclu un juteux partenariat avec la Fondation du Qatar pour se sortir d’une grave impasse financière, laquelle devait acquitter 165 millions d’euros jusqu’en 2016 pour avoir le droit d’apparaître sur le maillot du FC Barcelone. Une manne providentielle qui inaugurait une ère nouvelle, puisque le maillot bleu et grenat du club triple champion d’Europe n’avait jamais arboré de nom de sponsor depuis sa fondation en 1899.

Un accord qui s’annonçait sous les meilleurs auspices pour les deux parties, mais c’était sans compter l’offensive israélienne qui ne l’entendait pas de cette oreille, déployant sa fougue belliqueuse pour que le Barça renonce à ce partenariat, et lançant une propagande délétère comme seul l’Etat juif a le secret…

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La Qatar Foundation fait partie des financeurs du Hamas et des institutions impliquées dans l’affaire de la flottille de Gaza, les arguments coup de massue ont été fourbis par le gouvernement de Netanyahou telles des armes de destruction massive d’une réputation, notamment auprès de l’Union Européenne exhortée à prendre parti et à sévir.

Ainsi projeté dans l’œil du cyclone israélien, le Qatar a esquissé un premier pas en arrière en retirant son logo au profit de son seul nom, mais il y a fort à parier que c’est une reddition complète qu’exige Israël, braqué contre un émirat sous les feux de l’actualité depuis sa victoire à l’organisation du Mondial 2022, et dont le charme de la flatterie ne semble plus opérer…

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