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Le procès du meurtre raciste de Saïd Bourarach s’ouvre aux Assises

Son patronyme aura échappé au phénomène de la surmédiatisation, tant la sphère politico-médiatique a brillé par son silence assourdissant, tuant une seconde fois Saïd Bourarach, ce père de famille d’origine marocaine estimé de tous, qui travaillait comme agent de sécurité et maître-chien au moment de son lynchage à mort à caractère islamophobe, reléguant son meurtre atroce dans la rubrique des chiens écrasés sous le titre déshumanisé « le noyé de l’Ourcq ».

Près de cinq ans après son assassinat d’une sauvagerie inouïe, le 30 mars 2010, commis par quatre barbares de confession juive et supposés être proches de la Ligue de Défense Juive (LDJ), un nouveau procès s’ouvre aujourd’hui, mardi 17 mars, aux Assises, où ces derniers ont été renvoyés.

A l’heure où cette effroyable affaire pourrait enfin connaître le dénouement judiciaire désespérément attendu par les proches du martyr Saïd Bourarach, nous rediffusons cette vidéo réalisée en mémoire d’un mari et père de famille aimant, féru de mécanique, foudroyé dans la force de l'âge, à seulement 35 ans, dans le cadre de sa mission de surveillance du magasin de bricolage Batkor de Bobigny, et dont le corps, retrouvé sans vie dans le canal de l’Ourcq, portait les stigmates de son calvaire.

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