in

Le Prince Charles compare Jésus à Muhammad (saws), ces deux illustres réfugiés

Le Prince Charles n’a jamais fait mystère de son vif intérêt pour l’islam, ni de son goût prononcé pour la richesse patrimoniale de la culture islamique, allant jusqu’à lever un coin du voile sur son jardin secret en 2013, auprès d’une presse britannique, avide d’informations croustillantes, qui s’est empressée d’en faire ses gorges chaudes : son apprentissage de la langue arabe pour mieux appréhender le Coran.

Lors de sa traditionnelle allocution de Noël diffusée sur les ondes radiophoniques de la BBC, le Prince de Galles, inquiet devant la résurgence de vieux démons au cœur de l’Europe, particulièrement devant l’hydre hideuse du nationalisme et du fascisme qui a ressurgi d’un sombre passé, et plus encore devant la montée inexorable du racisme anti-musulmans et anti-réfugiés, a rappelé le sort subi par la famille de Jésus fuyant la persécution, en le comparant à celui du Prophète Muhammad (saws) et son exil (Hégire) vers Médine, en quête de liberté religieuse pour lui et ses fidèles.

Jésus et Muhammad (saws), ces deux illustres réfugiés, comme l’a indiqué l’héritier du trône britannique en espérant provoquer un sursaut de conscience général, avant d’insister sur l’importance des deux événements majeurs que constituèrent la Nativité et l’Hégire, le premier marquant le début du calendrier grégorien, et le deuxième du calendrier islamique.

Publicité
Publicité
Publicité

Dans son discours aux accents d’un vibrant plaidoyer pour une Europe humaniste et tolérante, refusant de céder aux sirènes stridentes du populisme et de se complaire dans une amnésie collective funeste, le Prince Charles a déclaré au sujet des réfugiés, ces nouveaux damnés de la terre contraints de fuir, sur les routes de l’exode, les horreurs d’une déstabilisation du monde arabe voulue par l’Occident : « Leur souffrance ne s'arrête pas à leur arrivée dans le pays étranger où ils cherchent refuge. Nous constatons une montée des groupes populistes à travers le monde qui se montrent de plus en plus agressifs contre ceux qui adhèrent à une religion minoritaire. Tout cela est profondément choquant et fait écho aux sombres heures des années 1930 », a-t-il alerté avec gravité.

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Des centaines de colons envahissent l’esplanade des Mosquées

La Syrie, Astana et le basculement du monde