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Le premier parti musulman espagnol dans le grand bain électoral

Avec l’islam comme pierre angulaire et une dimension nationale pour vocation, le parti de « la Renaissance et de l’Union de l’Espagne » fait une entrée remarquée dans l’arène politique ibérique, se positionnant en outsider déterminé à rafler quelques sièges de conseillers municipaux dans les grandes métropoles du pays, lors du scrutin électoral de 2011.

Sa tête pensante, Mustafa Barrach, un ancien journaliste et professeur d’arabe à Grenade qui a fait de l’Espagne sa terre d’asile depuis quinze ans, membre de la communauté musulmane Al Hégira et trésorier du Conseil islamique espagnol, considéré comme proche du pouvoir Marocain, se fixe un objectif ambitieux : obtenir les suffrages des 1,3 millions de musulmans que compte l’Espagne, mais également conquérir l’électorat immigrant, soit un total de voix des plus substantiels représentant 10% de la population espagnole.

En exergue de la charte politique de cette nouvelle formation qui fait sensation dans le paysage politique espagnol traditionnel, l’islam constitue à la fois une valeur et un facteur essentiels pour « la regénération morale et éthique de l’ensemble de la société espagnole », condamnant notamment toute forme de terrorisme, et ce en parfaite conformité avec la Constitution du pays.

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Une posture observée avec inquiétude par la sphère politique nationale, consciente du potentiel électoral qu’une telle formation pourrait mobiliser, notamment dans les zones urbaines à forte présence musulmane, et qui, repliée dans une parade classique, a déjà fait le choix des armes : instiller la suspicion craintive d’assister aux prémices d’une invasion islamique…

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