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Le Premier ministre palestinien appelle à une « intervention internationale d’urgence », au lendemain du nouveau bain de sang à Gaza

Premier ministre d’une Palestine lourdement endeuillée, au lendemain de la énième offensive ravageuse et meurtrière d’Israël, Mohammad Shtayyeh n’a pas eu de mots assez forts pour exprimer sa plus vive indignation face au nouveau « massacre perpétré par les autorités d’occupation, mardi 9 mai, à l’aube, contre notre peuple dans la Bande de Gaza »

Un nouveau crime de guerre odieux qualifié de « terrorisme d’Etat organisé », derrière lequel il décèle une tentative de diversion abominable : celle visant à « détourner l’attention de la crise interne d’Israël sous le gouvernement d’extrême droite».

Exhortant les Nations Unies à condamner sans réserve ce nouveau carnage (au moins 14 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants), qui porte l’empreinte exterminatrice, sanglante de l’Etat d’apartheid israélien, Mohammad Shtayyeh a appelé instamment à une « intervention internationale d’urgence » pour « stopper l’escalade de violences » mortifères contre la population civile de Gaza.

« La diplomatie palestinienne condamne dans les termes les plus forts ce massacre épouvantable commis par Israël et appelle la communauté internationale à intervenir de toute urgence pour mettre fin à l’agression contre notre peuple », pouvait-on lire dans le communiqué officiel du ministère palestinien des Affaires étrangères, qui a alerté sur les « conséquences de cette escalade dangereuse qui risque de faire exploser la situation » (source Anadolu)

Alors que, fait notable, les Nations Unies s’apprêtent pour la première fois à commémorer le 75ème anniversaire de la «Catastrophe» que fut la Nakba, le 15 mai prochain, le Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, exige avec d’autant plus d’insistance que ce nouveau crime de guerre effroyable commis par Israël soit dénoncé à la face du monde, unanimement et vigoureusement. 

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