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Le premier Congrès des Travailleurs Nord-Africains

Principal espace d’opposition à la conquête française, le monde rural algérien a été particulièrement touché par la répression et la politique coloniale. La violence de la conquête et l’ampleur des expropriations, conçues comme des instruments de désagrégation des structures fondamentales de la société et de l’économie, provoquèrent une paupérisation quasi-générale de la population rurale. Cette politique, dont les colons étaient les premiers bénéficiaires, créa un important prolétariat rural constituant une réserve de main-d’œuvre disponible pour les grands propriétaires européens. Jeté hors des campagnes par la misère, cette politique provoqua une « urbanisation pathologique des ruraux »[1].

Au-delà de l’exode rural, cette déstructuration du monde rural entraîna une émigration vers la France de travailleurs algériens. Toutefois, jusqu’en 1905, les législations en vigueur empêchaient l’émigration des Algériens. Il fallut attendre une circulaire du gouverneur général, daté du 28 janvier 1905, pour rendre possible l’installation en France de travailleurs algériens. Malgré l’opposition des colons, qui craignaient l’exode massif d’une main-d’œuvre bon marché, l’émigration commença à se développer. Elle était encouragée par le gouvernement et les employeurs français qui souhaitant accueillir ces travailleurs. Le mouvement migratoire s’accéléra avec la guerre de 1914-1918 du fait des besoins de main-d’œuvre de la France.

A la fin de la guerre, les besoins de la reconstruction, de l’industrie française et les conditions sociales du peuple algérien entraînèrent une arrivée massive de travailleurs algériens. Au début des années 1920, le nombre d’immigrés algériens en France était évalué entre 100 000 et 120 000 personnes[2] vivants, pour la majorité, dans des conditions très difficiles. Déracinés, exploités économiquement, victimes du racisme, les émigrés se regroupaient dans les premiers cafés et restaurants maghrébins où se développaient des solidarités communautaires.

Percevant l’arrivée de ces nouveaux prolétaires, les organisations ouvrières françaises, toutes tendances confondues, commencèrent à s’intéresser à eux. Sous l’impulsion de l’Internationale Communiste[3], après le Congrès de Tours, les communistes français prirent des positions anticolonialistes et commencèrent à s’adresser aux travailleurs immigrés issus des territoires colonisés par la France.

En juillet 1921, fut fondé le Comité de l’Union Inter coloniale, qui avait pour but de regrouper les travailleurs immigrés originaires de toutes les colonies. Dans le même temps, la centrale syndicale communiste, la CGTU, créée en 1921, s’intéressait particulièrement aux travailleurs originaires des colonies qu’elle cherchait à encadrer. Toutefois, ces travailleurs posaient des questions nouvelles auxquelles la CGTU n’était pas préparée.

Réceptifs aux positions anticolonialistes du mouvement communiste, et voulant défendre leurs droits en tant qu’ouvriers, les travailleurs immigrés maghrébins commencèrent à s’engager au sein de la CGTU. Cet engagement était facilité par la présence au sein du syndicat de cadres algériens, tels que Abdelkader Hadj Ali, Mohammed Marouf ou Mohammed Saïd Si Djilani, qui militaient activement au sein de l’immigration pour que les travailleurs maghrébins adhèrent à la CGTU.

En décembre 1923, l’organe de l’Union Intercoloniale, Le Paria, publiait un « Appel aux ouvriers algériens » qui les enjoignait à l’action : « Dans les usines de France, vous avez appris que votre situation matérielle ne différait en rien de celle de vos frères ouvriers français. Vous avez vu que le prolétaire de n’importe quelle race était accablé sous le poids de la même exploitation, réduit à la même misère […]. Il est temps de vous réveiller de votre torpeur, ne soyez plus indifférents aux attaques du patronat, n’acceptez plus ses coups en fatalistes. Organisez-vous avec vos camarades ouvriers français ; adhérez en masse au syndicalisme pour défendre vos salaires, pour revendiquer vos droits »[4].

Dans l’action en faveur de la syndicalisation des travailleurs immigrés maghrébins, les militants algériens de la CGTU furent aidés par l’Emir Khaled. Au cours d’une série de conférences organisées par l’Union Inter coloniale, le petit-fils de l’Emir Abdelkader encouragea les travailleurs algériens à se syndiquer. Dans son discours, prononcé lors du meeting du 19 juillet 1924, Abdelkader Hadj Ali invita les travailleurs algériens à adhérer aux syndicats. Lui succédant à la tribune, l’Emir Khaled fit de même en demandant à ses compatriotes d’entrer dans les syndicats. Au cours du meeting du 14 septembre 1924, Abdelkader Hadj Ali lut une lettre de l’Emir où il réitéra son invitation faite aux travailleurs algériens à s’engager dans les syndicats[5].

Ces meetings créaient un lien entre les luttes de libération nationale des peuples colonisés et l’action syndicale des travailleurs immigrés en France. En soutien à la résistance des troupes d’Abdelkrim el-Khattabi, un meeting fut organisé le 27 septembre 1924 à Paris où « travailleurs coloniaux et Français (célébrèrent) l’écrasement des impérialistes espagnols au Maroc ».

Selon l’Humanité, Abdelkader Hadj Ali et Mahmoud Ben Lekhal cinglèrent « de mots ardents et émouvants les requins coloniaux et les soudards galonnés qui dévastent économiquement et militairement les colonies »[6].

Ces prises de position favorisèrent l’engagement des travailleurs algériens au sein de la CGTU où ils étaient particulièrement actifs. Au milieu des années 1920, plus de 8 000 travailleurs maghrébins étaient syndiqués dans la centrale communiste[7]. Selon Mahfoud Kaddache, « les émigrés admis à la CGTU montraient une grande combativité et participaient en très grand nombre aux réunions syndicales ; lors des grèves des mines de Saint-Etienne ou du Pas-de-Calais, des ouvriers du Gaz ou de Citroën, ils montrèrent des qualités de lutte souvent supérieures à celles de l’ouvrier français »[8]. Au cours du défilé du 1ier mai 1923, à Paris, les manifestants de la CGTU furent violement chargés par la police. Berrabia, travailleur algérien syndiqué à l’union CGTU de la Seine, fut tué sous les coups des forces de l’ordre[9].

Ces combats ouvriers et le patrimoine culturel spécifique des travailleurs immigrés donnèrent une identité singulière au mouvement de libération nationale algérien qui alliait radicalité révolutionnaire et héritage culturel arabo-islamique. Comme le note Mahfoud Kaddache, l’Etoile Nord Africaine puisa « sa source idéologique dans les deux courants, prolétaire et spirituel. Les travailleurs émigrés formés au dur combat de la réalité ouvrière, restaient sensibles au message qui venait de ce qui représentait leur passé et leur attachement à la civilisation arabo-islamique. Ce qui évoquait Damas, Bagdad et le Caire restait pour eux sacré »[10].

Au cours d’une réunion tenue le 7 décembre 1924, 150 délégués des travailleurs maghrébins de la région parisienne discutèrent de questions économiques et syndicales mais aussi de problématiques directement politiques telles que la lutte contre le Code de l’Indigénat, l’absence de libertés publiques et de la répression coloniale. Sur ce terrain, selon Henri Lozeray membre de la Commission Coloniale Centrale, ce Congrès devait permettre « de faire une grande agitation parmi les nombreux indigènes de la région parisienne qui répondent chaque fois plus nombreux à nos réunions où ils acclamaient nos orateurs »[11].

Politiquement, ce Congrès témoignait de l’émergence publique, et donc politique, de la figure de l’immigré maghrébin en tant qu’acteur des luttes sociales en France. En ce sens, ce Congrès marquait une évolution importante : c’était le premier Congrès de travailleurs maghrébins, qui faisaient éruption, en tant que tel, sur la scène politique de l’hexagone.

Au cours de ce premier Congrès, les 150 délégués adoptèrent les « Thèses sur l’indigénat » dans lesquelles ils exposaient leurs revendications. Celles-ci dépassaient le simple cadre de revendications syndicales classiques pour prendre une tournure nettement politique. Par la répression qu’il mettait en place, le système colonial transformait toute revendication sociale en contestation politique comme l’avaient compris les délégués maghrébins de la CGTU.

Les « Thèses sur l’indigénat » dénonçaient le joug sous lequel vivait la population algérienne : « Si jusqu’à aujourd’hui l’organisation politique et économique des masses nord-africaines n’a pu s’établir, c’est qu’elle se heurte à une nuée de lois d’exception ; dont les textes plus ou moins précis dénotent tout l’arbitraire appliqué par l’impérialisme afin d’empêcher l’émancipation des indigènes des colonies ».

Toutefois, face à la mobilisation des Algériens, dans l’immigration et en Algérie, le Congrès expliquait les craintes des colonialistes : « L’impérialisme français en est si effrayé qu’il multiplie ses efforts pour enrayer ce mouvement par d’autres mesures de répression, ou pour le canaliser en se servant de la bourgeoisie indigène servile qu’il oriente uniquement vers l’obtention de la représentation parlementaire ». Celle-ci était considérée comme « une duperie pour les masses » en créant des élus qui « ne seront autres que les créatures du gouvernement général, capables de toutes les trahisons ».

Dans sa critique, le Congrès ciblait particulièrement le Code de l’Indigénat, qui avait été imposé au Algériens en 1874 : « Ce code de terreur, qui s’étend aussi bien dans le domaine criminel que civil, et qui, au dire des gouvernants, devait s’éteindre progressivement pour laisser la place au droit commun, devient, au contraire, de plus en plus écrasant ». Le Congrès dénonçait le caractère raciste de ce Code instituant une justice d’exception pour les Algériens : « Pour les mêmes délits, un indigène se voit octroyer par des tribunaux spéciaux (tribunaux répressifs, cours criminelles) des peines plus élevées que celles dont on aurait frappé le délinquant européen. Bien plus, certains actes permis à des Européens sont délictueux pour les Musulmans ».

Le Code de l’Indigénat instituait des peines particulières pour les Algériens : « Parmi les peines spéciales de l’indigénat, l’amende collective (responsabilité collective), le séquestre et l’internement, sont des peines qui démontrent la barbarie du colonialisme français. L’internat est un droit que s’arroge le gouverneur général sans qu’aucun texte légal ne l’autorise. Cette peine de prison, il l’applique généralement pour délit d’opinion, délit politique, pour toute tentative d’organisation, même d’ordre économique, ou pour tout mouvement de revendication, toujours considérée comme dirigée contre la suzeraineté de la France, et ce pour une durée indéterminée, sans que l’accusé soit appelé à se défendre, et sans instruction contradictoire ».

Pour le Congrès, « la suppression de l’indigénat » était « la principale revendication » devant être mise en avant. Face à l’argument de « l’incompatibilité du statut personnel [musulman] avec la loi française », le Congrès rétorquait que c’était un « prétexte pour priver l’indigène des droits dont jouit le citoyen français ». Il ajoutait, « le gouvernement sait pertinemment que ce statut personnel du Musulman a été largement rogné, diminué, et que sa valeur a été hypocritement surfaite pour servir d’entrave à l’accession des droits que réclame l’indigène ».

Montrant le soutien qu’apportaient les immigrés Algériens à la suppression du Code de l’Indigénat, le Congrès assurait : « L’Emir Khaled, lors de son passage à Paris, attira plusieurs milliers d’ouvriers musulmans aux conférences qu’il donnait, et dans lesquelles la suppression de l’indigénat était un des points principaux ». En conséquence, le Congrès des Travailleurs Nord-Africains affirmait : « A la tribune de la Chambre, par la presse, dans toutes les réunions politiques et syndicales, partout devra s’élever le mot d’ordre qui réalisera l’égalité de droits entre le prolétariat révolutionnaire métropolitain et celui des colonies. Ce mot d’ordre sera : A bas l’indigénat ! ».

Si la suppression du Code de l’Indigénat était une revendication immédiate, le Congrès des Travailleurs Nord-Africains avait pleinement conscience du caractère limité de cette réclamation qui était, avant tout, un moyen pour politiser l’immigration algérienne. Pour « la première plate-forme politique de la lutte directe contre l’impérialisme français », étant donné « que le gouvernement français refuse de donner satisfaction à ces revendications », cette lutte contre le Code de l’Indigénat et son abolition « marquera un pas en avant de l’éducation politique des indigènes ». Cela laissait sous-entendre que les délégués maghrébins envisageaient d’intensifier leur lutte et de pousser plus loin leurs revendications. L’indépendance du Maghreb, si elle n’était pas posée, pouvait se deviner derrière cette affirmation.

N’affirmant pas leur revendication de l’indépendance, le caractère nationaliste du Congrès était clairement perceptible dans ses prises de postions en matière de politique internationale. Les délégués maghrébins adressèrent des messages de soutien aux peuples marocains, égyptiens et tunisiens en lutte contre l’impérialisme occidental. Par là, ils montraient que ce Congrès s’inscrivait dans le cadre des mouvements de libération des peuples arabes.

Les délégués maghrébins affirmaient leur appartenance à la nation arabe et leur attachement à la solidarité arabo-islamique, que les puissances coloniales s’efforçaient de briser. Cela donna un retentissement particulier au Congrès car pour la première fois en France, des Maghrébins affichaient publiquement, en tant qu’entité spécifique, leur solidarité avec des peuples arabes et musulmans en lutte contre la domination occidentale.

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Les 150 délégués félicitaient : « leurs frères marocains et leur vaillant chef Abdelkrim pour leur succès sur l’impérialisme espagnol et se déclarent solidaires de toute leur action pour la libération de leur sol et crient avec eux : « Vive l’indépendance des peuples colonisés ! A bas l’impérialisme mondial ! A bas l’impérialisme français ! ».

Concernant l’Egypte, ils affirmaient : être « de cœur avec leurs frères musulmans d’Egypte, violentés et menacés de famine par le colonialisme barbare du gouvernement britannique. Ils se solidarisent avec eux, dans leur lutte pour l’indépendance totale de l’Egypte ».

Enfin, ils adressaient : « au peuple tunisien toute leur sympathie pour son attitude courageuse en face du gouvernement du Bloc des gauches, et flétrissent le crime perpétré par la clique colonialiste, contre les ouvriers de Bizerte en lutte pour l’amélioration de leur condition de vie. Ils saluent la création d’une CGT tunisienne comme une arme dirigée contre le capitalisme français »[12].

Par ces prises de positions en matière de politique internationale, les délégués maghrébins dépassaient les revendications syndicalistes pour poser la question de la libération nationale des peuples colonisés. Cela marquait une étape importante dans le processus de regroupement et d’organisation politique de l’immigration maghrébine.

A la suite de ce premier Congrès des Travailleurs Nord-Africains, les revendications définies furent présentées aux Congrès des syndicats. La CGTU donna des directives pour créer des sections et des comités intersyndicaux de travailleurs coloniaux dans les unions locales, départementales et dans les syndicats. La centrale syndicale communiste aborda à son tour la question coloniale en la situant dans le contexte international. Elle intensifia son action en faveur des travailleurs coloniaux[13].

Dans ce sens, la CGTU donna des instructions précises reprenant les revendications posées par le Congrès des Travailleurs Nord-Africains : « 1) Mener la plus large propagande (par des meetings, par la presse, etc.) et exposer la fourberie du capitalisme qui sème la haine des races pour profiter de la diversion. 2) Demander que la CGTU crée une permanence pour l’organisation de la main-d’œuvre coloniale. Cette attribution n’est pas du ressort de la main-d’œuvre étrangère. Les travailleurs coloniaux ne peuvent être assimilés aux travailleurs italiens, polonais, etc.

Ils sont régis par des lois iniques, françaises ; leur question est d’ordre national. 3) Nommer à la CGTU une sous-commission de la main-d’œuvre indigène. 4) Combattre pour l’abolition de l’indigénat et de toutes ses conséquences. 5) Faire connaître les droits d’association, de liberté, de presse et de parole. 6) Combattre la nouvelle loi sur l’immigration. 7) Organiser des tournées de propagande dans tous les centres où réside un fort contingent de main-d’œuvre nord-africaine. 8) Organiser des cours d’éducation primaire et syndicale dans tous les centres ; former des cadres indigènes. 9) Editer la littérature de propagande et éducative en langue française et arabe. 10) Placer des permanents dans les bureaux des syndicats des fortes corporations (métaux, alimentation, gaz, transports, etc.). 11) Porter la question indigène à l’ordre du jour de chaque congrès corporatif. 12) Résolution particulière contre l’indigénat en Algérie »[14].

Pour les militants algériens de la CGTU, qui percevait le syndicalisme comme une étape dans la structuration politique de l’immigration maghrébine, ce premier Congrès des Travailleurs Nord-Africains était un succès. Dépassant la stricte action syndicale, les immigrés maghrébins s’étaient positionnés publiquement et politiquement en tant que tels. Cela représentait une étape décisive dans la construction d’une organisation politique autonome des immigrés maghrébins telle que l’envisageaient des hommes comme Abdelkader Hadj Ali, Mohammed Marouf ou Mohammed Saïd Si Djilani. De fait, ces hommes s’appuyèrent de manière particulière sur les 8 000 travailleurs maghrébins syndiqués à la CGTU pour créer l’Etoile Nord Africaine, première organisation nationaliste qui revendiqua l’indépendance complète du Maghreb.

 


[1] Bourdieu Pierre, Sociologie de l’Algérie, PUF, Paris, 2001, page 113

[2] Cf. Bouguessa Kamel, Aux sources du nationalisme algérien, Les pionniers du populisme révolutionnaire en marche, Casbah Edition, Alger, 2000, page 35-56

[3] Parmi les vingt et une conditions devant être remplies pour adhérer à la IIIème Internationale, la condition numéro huit posait le principe de l’anti-colonialisme : « Dans la question des colonies et des nationalités opprimées, les partis des pays dont la bourgeoisie possède des colonies ou opprime des nations doivent avoir une ligne de conduite particulièrement claire et nette. Tout parti appartenant à la IIIème Internationale a pour devoir de dévoiler impitoyablement les prouesses de « ses » impérialistes aux colonies, de soutenir, non en paroles mais en fait, tout mouvement d’émancipation dans les colonies, d’exiger l’expulsion des colonies des impérialistes de la métropole, de nourrir au cœur des travailleurs du pays des sentiments véritablement fraternels vis-à-vis de la population laborieuse des colonies et de nationalités opprimées et d’entretenir parmi les troupes de la métropole une agitation continue contre toute oppression des peuples coloniaux ». Cette condition fut particulièrement discutée au Congrès de Tours et contestée par la motion dite Blum-Bracke, du nom de ses initiateurs.

[4] Righi Abdellah, Hadj Ali Abdelkader, pionnier du mouvement révolutionnaire algérien, Casbah Editions, Alger, 2006, page 70

[5] Ibid., page 71

[6] Bouguessa Kamel, Aux sources du nationalisme algérien, Les pionniers du populisme révolutionnaire en marche, op. cit., page 203

[7] Ageron Charles-Robert, Histoire de l’Algérie contemporaine, (1871-1954), PUF, Paris, 1979, page 350

[8] Kaddache Mahfoud,, Histoire du nationalisme algérien, Tome I, 1919-1939, Paris-Méditerranée, Paris, 2003, page 163

[9] Righi Abdellah, Hadj Ali Abdelkader, pionnier du mouvement révolutionnaire algérien, op. cit., page 70

[10] Kaddache Mahfoud,, Histoire du nationalisme algérien, Tome I, 1919-1939, op. cit., page 317

[11] Bouguessa Kamel, Aux sources du nationalisme algérien, Les pionniers du populisme révolutionnaire en marche, op. cit., page 202

[12] Kaddache Mahfoud,, Histoire du nationalisme algérien, Tome I, 1919-1939, op. cit., page 181

[13] Ibid., page 164-165

[14] Cahiers du Bolchevisme, 2 janvier 1925, cité par Mahfoud Kaddache in. Histoire du nationalisme algérien, Tome I, 1919-1939, op. cit., page 181

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