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Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avidgor Lieberman, rattrapé par son passé délictueux

Farouchement nationaliste, radicalement anti-arabe, l’ancien videur de boîtes de nuit, natif d’URSS, promu aux plus hautes destinées gouvernementales, sera-t-il le ministre israélien par qui le scandale arrive ? Cumulant pas moins de quatre chefs d’accusation contre lui : “corruption”, “blanchiment d’argent”, “harcèlement de témoin” et “obstruction à la justice”, l’intransigeant homme fort du gouvernement Netanyahu est sous le coup d’une recommandation d’inculpation de la police israélienne.

Après une traque longue de treize ans, Avidgor Lieberman, qui s’était illustré par une prise de fonction fracassante en reniant purement et simplement l’engagement pris par Israël en novembre 2007 à Annapolis en faveur de la création rapide d’un Etat palestinien, est fortement suspecté de pots-de-vin dans le cadre du financement de ses campagnes électorales.

Celui-là même, qui n’a jamais fait mystère de sa volonté d’expulser les arabes israéliens indociles, se doublerait d’un escroc en col blanc animé d’un indéfectible esprit de famille…

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En effet, sa propre fille aurait supervisé très activement ses malversations à grande échelle, se comptant en « millions de dollars », l’argent en provenance de Chypre transitant via la firme de consultants que cette dernière dirigeait.

Alors que le sulfureux chef de la diplomatie israélienne se dit prêt à démissionner si l’inculpation était confirmée, son sort est maintenant entre les mains du procureur général de l’Etat.

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