Sur son lit d’hôpital où il fait face avec un courage inouï à l’amputation de sa jambe droite, en craignant pour sa jambe gauche gravement atteinte également, Walter Benjamin, un rescapé de l’attentat meurtrier qui a soufflé le hall d’entrée de l’aéroport de Zaventem, livre un témoignage poignant sur son sauvetage miraculeux au beau milieu d’un décor d’apocalypse et de la peur panique qui s’était emparée des passagers.
Fauché par la puissante déflagration de la deuxième explosion, au moment même où il s’enregistrait pour s’envoler vers Israël, ce survivant, submergé par l’émotion, rend hommage à son sauveur, un militaire de l’armée belge, tout en faisant preuve d’un sens du discernement et du dépassement de soi qui force l’admiration. Ignorant les sentiments de colère et de haine, Walter Benjamin se fait le héraut d’un message de paix et d’espérance contre les islamalgames ravageurs.
« J’espère juste que les gens seront assez intelligents pour comprendre que 99,99999 % de la population musulmane est extraordinaire et qu’il ne faut pas mélanger. Ce n’est pas 20 ou 30 personnes qui représentent une entière communauté», a-t-il déclaré à la fin de cet entretien d'une grande dignité.
Passage à partir de 01'45
Je ne sais pas, Faire du mal gratuitement n’a aucun sens.
Je pense que tous les terroristes du monde ont une chose en commun, dieu l’argent.
Cet homme a perdu sa jambe et risque de perdre l’autre, et pourtant il controle sa haine, la sagesse est une donnée rare de nos jours.