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Le mensonge indigne de Raquel Garrido, porte-parole du Parti de Gauche : “Oumma attaque Fourest”

“Oumma.com attaque Fourest. Faut pas confondre les gars, c’est pas la Fête de la Oumma!”

Cette saillie verbale hautement diffamatoire et totalement mensongère, qui vise à salir l’image de notre site Oumma.com, en nous faisant endosser la responsabilité de la manifestation contre Caroline Fourest à laquelle nous n’avons pris aucune part, est signée Raquel Garrido, porte-parole internationale de Jean-Luc Mélenchon, et avocate de surcroît.

Nous déplorons vivement l’inconséquence inouïe d’une juriste, qui prend l’injure et la diffamation par-dessus la jambe, mais aussi l’incroyable volonté de nuire de la cadre du Parti de Gauche, qui manie inconsidérément des amalgames indignes et irresponsables, en ces temps particulièrement troublés.

Comment peut-on lire une phrase aussi perfide et délétère, qui exacerbe les analogies nauséeuses entre Oumma, notre site, la Oumma, la communauté spirituelle, et “l’attaque“, synonyme dans l’inconscient collectif de violence, voire de jihad ? Nous mettons au défi la peu scrupuleuse Raquel Garrido ainsi que le parti dont elle dépend, qui ne s’embarrassent guère des élémentaires précautions d’usage avant de calomnier le site phare de l’islam francophone, de déceler notre implication et présence dans le mouvement contestataire contre Caroline Fourest, le jour de son intervention à la Fête de l’Humanité, ainsi que notre incitation à la violence, un grief fallacieux qui n’apparaît dans aucun de nos textes, pas même en filigrane…

Nous avons bel et bien publié un appel signé par des personnalités “Non à Caroline Fourest, la “porte-parole de l’islamophobie de gauche” à la Fête de l’Huma!”, et auquel nous souscrivons,mais qui exhortait uniquement les organisateurs de la Fête de l’Humanité à un plus grand sens du discernement au vu des déclarations islamophobes de la journaliste et essayiste préférée des médias.

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Il est effarant de constater, une fois encore, que lorsqu’il s’agit des musulmans, on s’autorise tous les raccourcis, on diabolise outrageusement, et on sème le vent pour récolter la tempête au risque de mettre en péril la cohésion sociale. Des procédés éminemment condamnables et scandaleux, surtout de la part d’un Parti de Gauche qui assure être anti-raciste et grand pourfendeur de l’islamophobie.

Ce même Parti de Gauche qui, dans un communiqué, va jusqu’à exploiter la notion du “délit de blasphème”, apportant ainsi de l’eau au moulin des mouvements d’extrême droite qu’iI affirme pourtant combattre, et dont c’est la rhétorique essentielle. La liberté d’expression menacée par le péril vert, n’est-ce pas le maître mot des islamophobes de tous poils ?

Nous dénonçons la volonté de la part de certains groupuscules violents de salir la Fête de l’Humanité et de rétablir une sorte de « délit de blasphème » absolument inacceptable“, s’offusque le Parti de Gauche, avant d’enfoncer le clou : “Nous condamnons fermement ce genre de coup de force d’une grande lâcheté de la part d’une poignée d’individus ayant perdu tout repères politiques.”

Les militants issus de l’immigration post-coloniale et signataires de la pétition contre Fourest, dont certains sont universitaires et peuvent se targuer d’une longue expérience de trente ans ans sur le terrain, seront certainement ravis d’être traités avec une telle condescendance et paternalisme, teintés de néo-colonialisme, par le Parti de Gauche qui leur dénie toute conscience politique. Ces militants-là ne sont-ils donc respectables et doués d’intelligence que lorsqu’ils glissent le bon bulletin dans les urnes, et redeviennent méprisables dès lors qu’ils osent sortir des clous en revendiquant une autonomie politique et idéologique ?

Les cadres “bobos” du Parti de Gauche ne se seraient-ils pas dramatiquement éloignés de la réalité sociale, politique et culturelle de cette France plurielle qu’ils prétendent défendre et représenter ?

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