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“Le meilleur d’entre-vous est celui qui est le meilleur envers les femmes…”

Heureuse coïncidence, 8 mars journée mondiale de la femme et 9 mars célébration mondiale de l’anniversaire du Prophète de l’Islam. Qu’il nous soit donc donné le double honneur de célébrer notre Prophète et les femmes. Nous sommes en cela doublement privilégié, l’amour et le respect que nous portons au Prophète a pour image l’amour et le respect que nous avons pour les femmes.

L’occasion est donnée aux musulmans de célébrer deux choses essentielles de leur devenir, la relation sincère et fidèle à leur Prophète et la relation équilibrée et juste avec la moitié de leur humanité. Le modèle du Prophète est pour eux l’exemple du plus parfait comportement envers les femmes, lui qui a dit “Le meilleur d’entre-vous est celui qui est le meilleur envers les femmes…et je suis en ce point le meilleur d’entre-vous”.

Il n’y a pas de hasard non plus, à ce que la monarchie pétrolière la plus acharnée à décrier la célébration de l’anniversaire du Prophète Muhammad, considéré comme une hérésie novatrice, soit la plus ardente tenante du non droit des femmes. Il ne faut pas confondre tradition et Islam et cela n’est jamais aussi vrai que quand il s’agit du statut des femmes dans les sociétés musulmanes séculières. L’Islam, la religion fondée par le Texte, source unique des musulmans éclairés, n’est pas coupable des dérives de l’Histoire.

Il serait donc incorrect que certains prétendent célébrer cette journée en stigmatisant la situation de la femme musulmane alors même que pour les musulmans, hommes et femmes, le Coran tout comme le Prophète ont accordé aux femmes égalité de droit et de statut. Nombreux à présent sont les musulmans qui plaident pour une révolution des rapports entre les hommes et les femmes. Les valeurs prétendument occidentales sont en réalité universelles, et les textes authentiques de l’Islam s’en font largement les portes paroles. Fidélité à l’Islam donc et infidélité à toutes les traditions.

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Les préjugés sont tenaces, les réalités aussi et, tant en “Occident” qu’en “Orient”, la moitié de nous-mêmes est bien souvent asservie, comme un avenir assombri.

A l’occasion de ces deux belles commémorations, qu’il me soit donc permis d’adresser à toutes les femmes, au nom du Prophète, l’expression réitérée de mon plus profond respect.

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