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Le mariage homosexuel: de Cannes à l’union de deux Pakistanaises en Angleterre

Jamais festival de Cannes n’aura été autant en osmose avec la politique des petits intérêts particuliers et catégoriels qui fait fi de l’intérêt général, et c’est peu dire que la Palme d’or de sa 66ème édition tombe à pic pour célébrer l’avènement du « mariage pour tous », fallacieusement égalitaire et progressiste.

De là à subodorer que le prix prestigieux récompensant le film « La vie d’Adèle », qui montre crûment, comme personne n’avait osé auparavant, une passion brûlante entre deux jeunes femmes, est aussi militant que l’est la caméra du réalisateur Abdellatif Kechiche, il n’y a qu’un pas que l’on franchit aisément, tant on sait que les distinctions du septième art, Césars, Oscars et Palmes, ne doivent rien au hasard.

Cerise sur le gâteau, les origines tunisiennes du cinéaste encensé par la Croisette complètent idéalement un casting très vendeur pour un film conçu sur mesure, à la veille du premier mariage entre homosexuels que le Tout-Paris politique et médiatique s’apprête à célébrer, mercredi, à Montpellier. Quelle fabuleuse synchronisation entre l'art et la politique, cela doit être ça la magie du cinéma !

Alors qu’une nuée de journalistes, pas moins de 130, et de nombreux ministres seront les grands témoins de cette union gay, prélude à un véritable bouleversement législatif et civilisationnel, en Grande-Bretagne, c’est le mariage d’un couple de lesbiennes d’origine Pakistanaise qui a inauguré l’ère de l’abolition du principe fondamental du mariage homme-femme, non sans défrayer la chronique britannique et musulmane.

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Rehana Kausar, 34 et Sobia Kamar, 29 ans, qui se connaissent depuis trois ans, sont en effet devenues les premières femmes à se marier au cours d’une cérémonie civile dans la municipalité de Leeds. Les deux conjointes sont désormais « mari et femme », selon la formule consacrée qui prend aujourd’hui une résonance très particulière, voire sonne étrangement faux, et ont immédiatement demandé l’asile politique, conscientes de leur impossible retour au Pakistan où vivre leur amour au grand jour leur serait interdit.

Mais jusqu’où ira notre société en pleine déliquescence, et notamment la France, sacrifiée sur l’autel de l’électoralisme par François Hollande et son équipe qui, dans leur superbe méprisante, et en dépit du scandale Cahuzac qui les a ébranlés, ont relégué au second plan les préoccupations majeures des citoyens, ont court-circuité tout débat national sur ces unions que la morale réprouve, ont ignoré toutes les hostilités et nié les oppositions, qu’elles émanent des trois religions monothéistes, des corps intermédiaires et du peuple, en faisant adopter une loi dictée par des lobbies ultra-minoritaires, habitués des salons feutrés du parisianisme et des coulisses festives du Festival de Cannes, dont le but suprême vise, à court terme, la légalisation de l’homoparentalité ?

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Un commentaire

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  1. L’abolition du principe fondamental du mariage homme-femme , bravo, quel exploit, l’abolition du commun des mortels, homme animal et plante.
    Depuis quand la femme est une terre pour la femme , ou l’homme une terre pour l’homme.
    La guerre et la famine ne suffisent plus pour diminuer la population mondiale, et on veut le contrôle au départ.
    Pour moi , ces deux femmes sont sorties du commun des mortels,, je ne sais pas ce qu’elles sont, mais certainement des etres humains , ni animal ni plante.
    Personne au monde ne peut dire le contraire. Un homme attire une femme et vis versa.

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