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Le Liban à l’épreuve de l’union nationale

Porté au pouvoir en juin dernier, Saad Hariri, leader de la formation pro-occidentale et antisyrienne répondant au nom de « l’Alliance du 14-Mars », fut désigné au lendemain de sa victoire pour relever un défi de taille dans un pays vivant au rythme de soubresauts dévastateurs : la formation d’un cabinet d’union nationale.

A l’issue de deux mois et demi de négociations particulièrement laborieuses, le fils de l’ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri renonçait brusquement, imputant cet échec aux exigences de la coalition emmenée par le Hezbollah, laquelle immédiatement après sa défaite aux législatives appelait de ses vœux l’émergence d’une gouvernance d’union nationale.

En désaccord sur les noms de ministres et les maroquins accordés à l’opposition, la majorité reprochait à l’allié chrétien du Hezbollah, Michel Aoun, de les bloquer en voulant, entre autres, maintenir son gendre Gebrane Bassil aux télécommunications. Une cuisine interne scabreuse, qui interroge sur la capacité réelle du Liban à réprimer ses dissensions intestines.

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Sollicité par le chef de l’Etat Michel Sleimane, Saad Hariri s’atèle de nouveau à la tâche en reprenant ses consultations de l’ensemble des formations politiques, et notamment du chef du Parlement Nabih Berri, dont le mouvement Amal est l’un des piliers de l’opposition soutenue par la Syrie et l’Iran.

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