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Le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, rattrapé par ses mensonges éhontés

Nul ne l’ignore, l’habit ne fait pas le moine, mais les oripeaux de Grand Rabbin de France ne feraient pas non plus le rabbin honnête et intègre, au-dessus de tout soupçon. Qui l’eût cru ? 

A l’heure où nombre de masques républicains tombent, consacrant l’avènement du « roi est nu » dans une République désenchantée marquée du sceau des faux semblants, des faux amis, des marchands d’illusions et des apprentis sorciers, l’usurpateur Gilles Bernheim, confondu au grand jour, vient assombrir un tableau où les grands donneurs de leçons devant l’Eternel sont, eux aussi, rattrapés par leur immoralité et vilenies.

Le Grand Rabbin de France, parangon de vertus, assurait être agrégé de philosophie, mais également l’auteur prolifique et très inspiré de plusieurs ouvrages, dont "Les Quarante méditations juives" paru chez Stock en 2011, ou encore "Le souci des autres: au fondement de la loi juive", publié chez  Calmann-Lévy, en 2002.

Patatras ! Sous ce brillant vernis, impressionnant d’érudition, la réalité du personnage se craquelle de toutes parts, révélant un imposteur doublé d’un plagiaire qui, contrairement à ce qu’affirment ses biographies et sa fiche du Who’sWho, ne figure dans aucune liste des reçus au prestigieux concours de l’agrégation, mais n’est pas non plus le fameux « major » présenté par certaines sources, ainsi que l’a dûment vérifié l’Express en parcourant les archives de la Société des Agrégés de l’Université de 1968 à 1986.

Quelle valeur peut-on dès lors accorder à l’insigne distinction de la Légion d’Honneur qui lui a été décernée, en 2010, par un Nicolas Sarkozy intarissable d’éloges devant celui qu’il croyait infiniment plus savant que lui ? Il faut dire qu’il n’y avait pas grand mérite à paraître plus cultivé que le président qui méprisait le premier roman moderne de la littérature française : "La princesse de Clèves"…

Pour couronner le tout et aggraver le cas de Gilles Bernheim, l’Express dévoile ses autres mensonges livresques, notamment dans son livre "Les quarante méditations juives", regorgeant de vulgaires plagiats. Une faute confessée par le Grand Rabbin de France, pris la main dans le sac, et entièrement pardonnée par l’intelligentsia qui a donné la pleine mesure de son indignation et moralité à géométrie très variable… "C'est la seule et unique fois que je me suis livré à un tel arrangement", s'était défendu Gilles Bernheim, en tentant de se sortir d'un bien mauvais pas.

Seulement voilà, sa malhonnêteté intellectuelle ne s'est pas arrêtée là, et a passé sous silence deux pages plagiées dans son ouvrage "Le souci des autres: au fondement de la loi juive", repérées par un expert des plagiats, celui à qui on ne la fait pas, Jean-Noël Darde. Ce dernier est catégorique : le Grand Rabbin de France a copié des passages du livre "L’éloquence des larmes" signé de Jean-Loup Charvet.

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Placé sur la plus déshonorante des sellettes, après s’être érigé en  moralisateur des musulmans de France, les sommant de s’indigner sur commande lors de l’affaire Merah avec une condescendance insupportable, tout en distinguant les bons musulmans, les « modérés », des mauvais, « les intégristes», la fausse main tendue de Gilles Bernheim, soutien inconditionnel de la politique israélienne, qui en réalité pointait un doigt accusateur vers l’islam hexagonal, était entachée de l’encre de l’imposture.

Un leurre de plus dans la vaste Tartufferie hexagonale, où l’on joue à ce que l’on n’est pas sur la scène publique de l'hypocrisie, chacun appelant de ses vœux une République exemplaire, en sachant pertinemment que ce ne sera qu’un vœu pieux.

 

 

 

 

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