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Le Grand Mufti d’Arabie saoudite éreinte Twitter

Eté comme hiver, nuit et jour, sept jours sur sept, le monde gazouille à tout-va et à tout propos, depuis que Twitter a révolutionné la communication virtuelle, en abolissant les frontières mais aussi les longs discours, au profit d’une liberté d’expression souvent en roue libre et sans garde-fous.

Plus de 500 millions d’utilisateurs forment une impressionnante communauté d’accros aux tweets très réactifs, voire intempestifs pour ceux qui se croient autorisés à écrire tout ce qui leur passe par la tête, 2012 ayant enregistré un pic de commentaires lapidaires, emplis de haine et de racisme.

La planète n’est plus qu’un immense bourdonnement de clics, plus ou moins bien inspirés, et alors que la liberté de tout dire sur Twitter semble avoir atteint ses limites en France et en Europe, sa réputation en Arabie saoudite a été sérieusement écornée par le Grand Mufti Sheikh Abdul-Aziz al-Cheikh qui l’a qualifié, en présence de hauts dignitaires religieux, de réseau social fédérant un « conseil de clowns », sur lequel seule une parole « injuste, indécente, malveillante, et incorrecte » se libère.

Média de conquêtes, l’exutoire transgressif version Twitter a réussi à envahir le royaume Wahhabite, qui bruit de 50 millions de tweets par mois en moyenne, la plupart rédigés en arabe, le nombre d’adeptes ne cessant d’augmenter pour culminer à 3 millions de twittos en 2012, soit un record par rapport aux autres pays du Moyen-Orient, selon un récent rapport sur les médias sociaux publié à Jeddah.

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L’ampleur du phénomène a de quoi donner le vertige et inquiéter l’aréopage religieux saoudien, d’autant plus que l’Occident est en train d’en mesurer, à ses dépens, la capacité de nuisance !

 

 

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