Au début des années 90, l'Algérie passait sous les fourches caudines du FMI en subissant un programme d'ajustement structurel avec à la clef une politique d'austérité qui a plongé des millions d'Algériens dans la pauvreté.
Vingt ans après, grâce au prix élevé du pétrole et non pas au dynamisme de son économie, l'Algérie est devenue une puissance financière cumulant plus de 205,2 milliards de dollars de réserves de change officielles. Un pactole financier qui fait saliver le FMI au point de solliciter l'aide de l'Algérie, selon le ministre algérien des Finances Karim Djoudi qui a affirmé qu "en tant que pays doté d'excédents financiers pour accroître les ressources de l'institution de Bretton Woods afin de lui permettre d'accorder des prêts aux pays qui en ont besoin".
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