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Le « Digage ! » méprisant lancé par Abdel Raouf Dafri à la salariée voilée de la crèche Baby Loup

Quelle mouche a bien pu piquer Abdel Raouf Dafri, le scénariste du film multi-césarisé « Un prophète », pour donner à ce point du grain à moudre aux plus islamophobes des nationalistes, aux plus extrémistes des frontistes, et aux plus partisans des philosophes et autres faiseurs d’opinion?

Trempée dans le vitriol, sa plume sans finesse et pleine de mépris envers les musulmans en général, et Fatima Afif, la salariée voilée de la crèche BaBy Loup, en particulier, forcerait-elle le trait sur ordre, à la solde de ces fameux intérêts supérieurs qui ouvrent toutes les portes et offrent sur un plateau Césars et Oscars? A moins qu’elle ne  traduise  plus prosaïquement la suffisance dédaigneuse du fils d’immigrés, soi-disant engagé à gauche, qui se prend pour une star depuis que le succès d’un film l’a fait sortir de l’ombre ?

Toujours est-il qu’Abdel Raouf Dafri n’a pas usé de périphrases pour applaudir des deux mains à la décision de justice qui a confirmé le licenciement de Fatima Afif. Son « Digage ! » cynique et fracassant , suivi de « ou elle est musulmane avant tout le reste et qu’elle se casse en Iran et en Afghanistan », sont dignes d’un Jean-Marie Le Pen au meilleur de sa forme, ou d’un Sarkozy de sinistre mémoire éructant « La France, on l’aime ou on la quitte », et de tous les populistes de la pire espèce qui affréteraient des charters de la honte sans état d’âme…

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Son cri d’orfraie hurle au final avec les loups, et c’est bien là le plus consternant. On ne sait pas à quelle source viciée Abdel Raouf Dafri puise son inspiration, mais une chose est certaine elle ne lui inspire rien de bon.

  

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2 commentaires

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  1. Dafri ? un lâche doublé d’un traître sans personnalité aucune,un haggar qui s’en prend à une femme censée être sa compatriote,tout çà pour plaire à ses maîtres qui vont lui donner du boulot et le considérer comme des leurs ,un sale lèche cul !

  2. Abdel Raouf Dafri est l’archétype même de l’individu lâche, prêt à tout pour avoir du boulot dans un milieu où la «virilité intellectuelle» (cf. le philosophe catholique Léon Ollé-Laprune) est prohibée. Il crache sur les faibles (une femme voilée) dans l’optique d’obtenir le satisfécit des forts – ses maquereaux islamophobes qui le tiennent en laisse et lui font faire ponctuellement le trottoir. Dans un langage «plus fleuri», Abdel Raouf Dafri est ce que l’on appelle une «coureuse de rempart». Que cet abjection sous forme humaine reste là où elle est, à savoir aux oubliettes.

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