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Le délicat retrait américain d’Irak

L’opinion publique américaine massivement contestataire l’exigeait avant son élection, Barack Obama respectera l’échéance de fin 2011 pour sonner la retraite de l’ensemble des troupes américaines du sol irakien, ce dernier se félicitant aujourd’hui du départ de la dernière brigade de combat, près de sept ans et demi après une invasion pré-vendue comme impérieuse pour renverser Saddam Hussein.

Un conflit monté de toutes pièces par une frénésie impérialiste toute Bushienne, qui n’a rien résolu, mais tout envenimé, bouleversant l’ordre des choses et causant des dommages irréversibles en Irak, ainsi que dans le reste du monde.

Alors que 50.000 militaires américains demeureront dans le pays après le 31 août, date butoir fixée par les Etats-Unis qui quitteront alors leurs tenues de combat pour endosser les treillis de formateurs et de conseils auprès de l’armée irakienne, l’inquiétude envahit les hauts gradés irakiens à l’annonce d’un retrait certes scellé par un accord avec Bagdad, mais sur fond d’une situation chaotique et explosive.

Le chef d’état-major irakien, le général Babakir Zebari, a ainsi affirmé que l’armée irakienne ne pourrait pas assurer seule la sécurité dans le pays sans le soutien des forces américaines, martelant que l’armée ne sera réellement opérationnelle et autonome qu’en 2020.

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L’envie d’en découdre de Bush aura coûté la bagatelle de mille milliards de dollars aux Etats-Unis, et entraîné la mort de 4 400 de ses GI. Des pertes humaines et une dilapidation des deniers publics qui laissent derrière eux une véritable poudrière, dont il sera difficile pour les Etats-Unis de s’extraire rapidement, certains évoquant la création de compagnies de sécurité privées.

En 2008, les citoyens américains se prononçaient à une large majorité contre le conflit en Irak, plaçant tous leurs espoirs dans le futur candidat du renouveau.


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