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Le boucher de Srebrenica, Radovan Karadzic, dénonce le pacte d’impunité scellé avec les USA

A l’approche de son procès, l’ancien tyran politique des Serbes de Bosnie, l’ultra nationaliste et xénophobe, Radovan Karadzic, dont le nom restera à jamais associé à l’horreur du pire massacre que l’Europe a connu depuis la seconde guerre mondiale, le génocide de Srebrenica en juillet 1995, où près de 8.000 musulmans furent exterminés sur ses ordres, crie à la trahison depuis sa prison du Tribunal pénal international aux Pays-Bas, en désignant Richard Holbrooke, le négociateur américain de l’époque dans les Balkans.

Redoutable despote, à l’effroyable palmarès – reconnu coupable de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre – Karadzic ne s’avoue toujours pas vaincu, reprenant à son compte le vieil adage selon lequel « la meilleure défense, c’est l’attaque »…

Accusant le diplomate américain de lui avoir garanti l’impunité en échange de son retrait de la scène politique après la fin de la guerre de Bosnie en 1995, le fanatique de l’épuration ethnique a notamment eu l’outrecuidance de se référer à cet accord, lors de sa dernière audition devant ses juges le 3 mars dernier, en assénant que : “les guerres ne peuvent se terminer, et les paix ne peuvent se conclure sur la base de tromperies. Ce tribunal n’a pas le droit de me juger”.

Sous la pression de nouveaux témoignages, Richard Holbrooke ne concède qu’une partie de ce qu’il présente comme un pacte tacite, arguant du fait qu’il avait obtenu le retrait politique de Karadzic en 1996, avant que ce dernier n’entre en clandestinité à partir de 1997.

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Ne pouvant faire reposer ses allégations sur aucun document officiel, le tortionnaire serbe fulmine du fond de sa cellule, se démenant depuis sept mois pour établir des faits et preuves tangibles. A plusieurs reprises, il a exigé l’audition de Richard Holbrooke et de Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’Etat américaine, en vain …

Qui a trahi l’autre ? Une question qui restera sans nul doute sans réponse, mais dont on peut aisément subodorer les tenants et les aboutissants… Quoiqu’il en soit, si l’existence d’un tel accord était avérée, la sentence du tortionnaire Serbe pourrait s’en trouver atténuée. Un clap de fin dont le sordide le disputerait à l’injustice la plus criante.

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