L’autre scandale de Macron

Qui peut encore douter de la malfaisance d’Emmanuel Macron ? Que faut-il de plus pour se convaincre du péril qu’il fait courir sur la France ?

Le projet funeste d’Emmanuel Macron se dévoile un peu plus. On connaissait déjà la façon dont il s’était passé de toute discussion démocratique pour gérer la crise sanitaire, en mettant de côté les institutions, en écartant tous les experts français de santé publique et en refusant de consulter les organes officiels.

On savait déjà qu’il avait préféré monter de toutes pièces un pseudo « conseil scientifique » créé par cooptation, sans valeur scientifique, ni aucune attribution en santé publique. On savait de même qu’il avait engagé des organisations privées, des Nudge Unitⁱ, spécialisées dans le neuro-marketing, la suggestion mentale et les techniques manipulatoires d’incitation et de modulation des comportementsⁱⁱ.

On sait à présent, de façon éclatante, que toute la crise du Covid n’a pas été gérée par le Président de la République mais par des cabinets de conseils privés. Autrement dit, avec un tel personnage au pouvoir, notre vie privée n’est plus privée puisque des informations personnelles ont été confiées à l’État américain ; notre argent n’est plus notre argent puisqu’il sert à payer des fonctionnaires dont le travail est ensuite confié à des sociétés privées rémunérées généreusement, pour au final être exonérées d’impôts en France.

On savait qu’Emmanuel Macron disposait de puissants réseaux de soutien dans les milieux du luxe, de l’information et des télécommunications. Mais, cerise sur le gâteau, on apprend aujourd’hui que McKinsey œuvrait bénévolement en faveur de sa campagne de 2017. Et que donc, en faisant élire Macron, il s’assurait une démultiplication de son chiffre d’affaires. La collusion entre l’État et les sociétés privées est à présent manifeste. Qu’en sera-t-il, demain, si une nouvelle crise d’ampleur advenait ?

Pour couronner le tout, les mass-médias s’emploient malgré tous les vents contraires d’une opinion française légitimement inquiète voire choquée, de désamorcer l’affaire, de détourner l’opinion et de couvrir le président-banquier. Le fait est qu’ils sont coutumiers du fait, eux, qui ont tout entrepris pour taire les révélations d’OpenLuxⁱⁱⁱ.

Combien de Français connaissent la vérité sur ce scandale ? Combien savent que des centaines de fraudeurs milliardaires ont recours à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs dans des paradis fiscaux ? Très peu, manifestement, occupés qu’ils étaient par la polémique de « l’enseignant menacé par des islamistes » à Trappes. La polémique à peine retombée, que surgissait l’affaire de « l’islamo-gauchisme à l’université » sortie dans la foulée de la bouche de Dominique Vidal^iv.

En tout état de cause, ces deux polémiques médiatiques ne visaient pas qu’à « dissimuler la paupérisation des étudiants en temps de Covid-19 et l’absence de la recherche française des découvertes vaccinales »^v. Quoi de plus efficace que d’agiter l’épouvantail « islam » pour éteindre l’un des pires scandales fiscaux de ces dernières décennies ?

Des milliers de milliards d’euros ont ainsi échappés au fisc, dans l’indifférence générale, sans « aucune réaction de l’exécutif »^vi. Emmanuel Macron a fait silence. Son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a fait silence^vii après avoir fait supprimer 20 000 postes au sein de l’administration fiscale^viii. Les « voleurs »^ix ont sévi avec la complicité tacite du gouvernement pour faire leur beurre sur le dos des contribuables.

Plus infâme et ignoble : le scandale Sanofi. Cette affaire au cœur de sombres intérêts partagés entre Emmanuel Macron et Serge Weinberg depuis près de vingt ans. Nommé Président du Conseil d’administration de Sanofi en 2010, celui-ci multiplie les scandales à la tête d’une véritable institution de la santé en France. Il y a quelques années, elle représentait encore une industrie sanitaire de premier plan à l’échelle mondiale.

Aujourd’hui, elle produit une colère et une indignation larvées, assourdies par le silence du gouvernement^x. Scandale dans le scandale : Serge Weinberg, l’ami de toujours, est fait Haut-Commandeur de la Légion d’honneur^xi. Voilà qu’un homme est ainsi récompensé après avoir refusé d’indemniser les victimes, refusé de reconnaître sa responsabilité dans les scandales et procédé en juin 2021 à la suppression de 1750 postes tout en versant 4 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires^xii. Les derniers contreforts de l’indignité partaient en fumée, scellant la complicité de la Macronie dans ces affaires.

Que faut-il de plus pour se convaincre qu’Emmanuel Macron ne sert pas les Français ? Qui peut encore nier le mépris qu’il nourrit pour notre argent public, le système de copinage qui rétribue grassement ses amis et le cynisme absolu qu’il cultive à l’Élysée depuis cinq ans ? Qu’il n’est pas seulement l’ami de l’oligarchie française mais qu’il en est le valet servile^xiii, le laquais d’un monde de l’entre-soi où l’avenir du pays est décidé en cercle fermé ?

Des forces funestes ont bien compris, elles, l’intérêt de placer un tel showman servile à l’Élysée. C’est ce dont rendent compte tous ces scandales couverts depuis cinq ans par le président, et passés sous silence par tous les médias dominants gagnés à sa cause.

Ce qu’attestent, de plus, le « grand effondrement » des services publics^xiv, l’appauvrissement des plus démunis^xv, la surveillance de masse^xvi, le recul du droit à l’information^xvii, la limitation des libertés^xviii et la répression violente^xix. Son seul objectif est de servir les dogmes de la société de marché et les privilèges de ses amis ultra-riches^xx, de les protéger « jusqu’à son dernier souffle »^xxi sous couvert d’une « fiction de la démocratie » ^xxii.