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L’Arabie saoudite sur le pied de guerre pour éradiquer le Coronavirus

En Arabie saoudite, les services d’urgences des hôpitaux de la région d’Al-Ahsa sont littéralement pris d’assaut, l’angoisse ayant gagné la population devant l’apparition et la prolifération du Coronavirus proche du SRAS.

Sur le pied de guerre pour anticiper tout risque d’épidémie, le ministre saoudien de la Santé Abdallah Al-Rabia a annoncé la mise en place de mesures de sécurité renforcées, tout en révélant dimanche que 15 personnes étaient décédées des suites de leur contamination depuis l'été dernier dans le royaume, sur un total de 24 cas d'infection en Arabie saoudite. Parmi eux, treize cas ont été recensés à l'hôpital du roi Fahd dans la région d'Al-Ahsa.

Alors que le pronostic vital du premier malade français affecté par le Coronavirus est toujours engagé – un homme de 65 ans, originaire du Nord-Pas-de-Calais, ayant séjourné à Dubaï, du 9 au 17 avril –  trois autres personnes, un médecin, une infirmière et un voisin de chambre, ont vraisemblablement contracté le virus après avoir été en contact avec ce dernier, lors de son hospitalisation.

Mais quel est ce nouveau fléau, aux origines et au traitement encore méconnus, dont on nous dit qu’il entraîne une perte d’appétit, une température élevée, l’accélération de la respiration, une toux persistante, la chair de poule, et une posture voûtée, et contre lequel il est vivement recommandé de se laver les mains régulièrement, comme en période d'épidémie de grippe ou de gastro-entérite, pour éloigner les risques d'infection ?

Sous cette appellation scientifique qui fait référence à la particularité d’un virus en couronne, le Coronavirus a été détecté récemment, en 2012, les cas d’infection ayant été identifiés en Arabie saoudite, en Jordanie, au Royaume-Uni et en Allemagne. Au total, 18 personnes sont décédées dans le monde après avoir contracté ce virus, dont 15 en Arabie saoudite.

Le nCoV est un cousin du Syndrome respiratoire aigu sévère, plus connu sous le nom de Sras, dont l'épidémie de 2002-2003 a tué plus de 800 personnes dans une douzaine de pays. Le nouveau coronavirus appartient à la même famille, mais est "génétiquement assez différent", selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

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Actuellement, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne dispose pas d'assez d'informations pour parvenir à des conclusions sur le mode et la source de transmission du Coronavirus. Mais l'OMS avait appelé à la vigilance à l'égard de cette grave infection respiratoire.

Une épidémie de SRAS a causé la mort de plus de 800 personnes en Chine en 2003, déclenchant une alerte sanitaire à l'échelle mondiale. Le nouveau virus est cependant différent du SRAS, notamment parce qu'il provoque une insuffisance rénale rapide.

Les origines du nCoV intriguent encore les chercheurs, qui n’écartent pas la piste animale. Des similitudes frappantes l’ont rapproché d’un virus contracté par les chauves-souris, mais il est peu probable que le nCoV soit passé directement de la chauve-souris à l'homme, car les cas de morsure sont rares. Les scientifiques se concentrent donc sur la recherche d’un autre transmetteur. 

Pour le moment, ni l’OMS, ni le ministère des Affaires étrangères ne conseillent d'éviter certains déplacements. Aucune restriction au commerce n'a été recommandée. Dans le doute au sujet de l'efficacité des vaccins existants sur le nCov, les autorités de santé préfèrent s'abstenir et n'en préconisent aucun.

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