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L’Arabie Saoudite souhaite contrôler Nintendo et l’animation japonaise ?

© Wikimedia Commons / Nintendo / Toei Animation / JDG

Le prince héritier Mohammed ben Salmane a les yeux rivés sur le Japon et les œuvres culturelles qui en ressortent.

La pop culture et le jeu vidéo sont des marchés grandissants, et l’Arabie Saoudite compte bien se faire une place de choix dans ces industries en pleine croissance. Mohammed ben Salamane, prince héritier du pays, est connu pour la passion qu’il entretient pour ces domaines. Il utilise régulièrement sa fortune pour investir dans les œuvres qui lui sont chères. Aussi, ces sommes d’argent injectées ici et là interviennent également dans le cadre du plan Saudi Vision 2023, mis en place par le prince et le gouvernement en 2016 afin de redorer le blason du pays à l’international. En diversifiant son économie et ses investissements, l’Arabie Saoudite ne sera plus seulement considéré comme un pays vivant uniquement de son pétrole.

Puisque le jeu vidéo prend une place toujours plus grande dans notre quotidien, le gouvernement y voit une façon judicieuse de continuer à s’enrichir tout en profitant au divertissement mondial : rien de tel pour une bonne réputation. Il revient à chacun de considérer l’importance politique de ces actions, mais financièrement, elles forment un sacré coup de pouce pour les bénéficiaires concernés. Une aide si conséquente qu’elle va même faire renaître un anime longtemps disparu.

De gold à Goldorak

Qui aurait cru que les richesses de l’Arabie Saoudite puissent faire revenir une icône de la pop culture d’entre les morts ? Pourtant c’est bien vrai, Goldorak (UFO Robo Grendizer de son nom japonais) va avoir droit à une nouvelle série animée pour la première fois depuis 1977. Ce “Project G” était annoncé en août 2022, et on apprend aujourd’hui l’implication de Mohammed ben Salmane dans sa production. Après la France, l’Arabie Saoudite est probablement le second pays le plus friand de cet anime culte. Il s’agit d’une des rares œuvres à n’y avoir subi aucune censure, et fait depuis de régulière apparition à la télé et dans des conventions dédiées à la japanimation.

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Pas surprenant donc de voir le prince décider de relancer cette œuvre si importante pour ses citoyens. Pour le moment, le projet reste discret, mais promet d’être grandiose grâce à ce financement. Le partenariat signé entre les sociétés japonaises et l’Arabie Saoudite prévoit de repopulariser la licence et de créer un véritable mouvement. Reste alors à voir si le personnage peut encore faire ses preuves en 2023. En France en tout cas, le succès de la nostalgie n’est plus a prouver puisque le roman graphique de Xavier Dorison publié l’année dernière rencontre un succès monstre.

Journal du Geek

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