Sur la Terre Sainte de l’islam, où la célébration planétaire du Mawlid n’est pas entrée dans l’usage, car jugée étrangère à la religion musulmane, il est en revanche de bon ton de fêter son roi avec faste, comme ce fut le cas en septembre dernier, lors de la commémoration du 83ème anniversaire de l’unification du royaume d’Arabie saoudite.
Au royaume du gigantisme, l’hommage vibrant rendu à Abdallah ben Abdelaziz al-Saoud ne pouvait qu’atteindre le sommet de la démesure, en l’occurrence pâtissière, avec la confection d’un gâteau géant en forme de carte du pays qui est entré d’office dans la bible des records : le Guinness Book.
L’histoire ne dit pas si sa saveur était à la mesure de ses dimensions monumentales et si le monarque s’est taillé la part du lion, en tout cas le gâteau à son effigie, préparé avec soin pendant plus de quatre jours, sous la houlette d’une équipe de choc composée de 35 chefs, susceptible de nourrir 9 500 personnes, est désormais officiellement homologué comme le plus grand (12 mètres de long et 9 mètres de large) et le plus lourd du monde (3 tonnes). Ou quand une cérémonie, tout ce qu’il y a de plus licite, à la gloire d’un souverain, peut battre un record bien dérisoire et sans grandeur…
Chargement…