L’ambassadeur d’Iran, l’heureux hôte de marque de l’iftar organisé par l’ambassadrice saoudienne en Norvège

Signe des temps augurant d’un nouvel ordre politique et économique mondial, le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie saoudite s’expose fièrement au grand jour, comme l’illustre la photo officielle prise récemment en Norvège.

Ils affichent tous deux un sourire radieux, à l’occasion d’une cérémonie d’Iftar placée sous les meilleurs auspices diplomatiques, Alizera Yousefi, l’ambassadeur d’Iran, fut l’hôte de marque de Amal Bint Yahya al-Moallimi, son homologue saoudienne en poste à Oslo. Fait notable, celle-ci fut la deuxième femme nommée à ces hautes fonctions par l’Arabie saoudite. 

Et manifestement, le chef de la diplomatie iranienne n’a pas boudé son plaisir, quelques semaines après que Téhéran et Riyad ont annoncé leur réconciliation surprise, qui rebat les cartes du fameux échiquier géopolitique. Une réconciliation historique retentissante, qui a fait l’effet d’un coup de tonnerre fracassant pour certains, quand d’autres ont salué le coup de maître de la Chine, Pékin, avec une grande habileté tactique, ayant en effet joué les médiateurs entre les deux frères ennemis.

« J’ai eu le plaisir de participer à la cérémonie d’Iftar organisée à la résidence de l’ambassadrice saoudienne. Le récent accord a ouvert un nouveau chapitre dans les relations amicales entre l’Iran et l’Arabie saoudite », s’est réjoui le diplomate iranien.

It was my pleasure to participate in the iftar reception of H.E @amalalmoallimithe, Ambassador of Saudi Arabia in her residence. The recent agreement has opened a new chapter in the friendly relations between 🇮🇷 and🇸🇦. pic.twitter.com/5a1Zojux7G

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— Alireza Yousefi (@AlirezaYousef10) March 28, 2023

Dans le ciel désormais sans nuages des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, les invitations à se rencontrer, à dialoguer et à resserrer les liens fleurissent de part et d’autre.

Ainsi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, devrait prochainement faire escale à Riyad pour s’entretenir avec son homologue, le prince Faisal bin Farhan Al Saoud, avant la fin de la célébration du Ramadan. De son côté, le roi saoudien, Salman bin Abdulaziz Al Saoud, a convié le président iranien, Ebrahim Raisi, à lui rendre visite, et la réciproque devrait être vraie.