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La Théologie de la Libération comme questionnement pour la pensée islamique (partie 2/2)

III- Critique éthique du capitalisme

La confrontation avec la pauvreté régnant en Amérique Latine et l’influence de la pensée marxiste participèrent à la formulation d’une critique radicale du capitalisme dans une perspective chrétienne. Contre l’école économique de Chicago, dirigée par Milton Friedman, qui prétendait que l’économie était une discipline « neutre »[1], les théologiens de la libération affirmèrent le caractère éthique de l’économie. Selon eux, la science économique capitaliste était un discours dogmatique partant de principes absolus, comme le profit, la croissance, l’argent ou la compétitivité, et s’appliquant ensuite à la réalité. Cette méthode déductive était analysée par les théologiens de la libération comme une forme de dogmatisme radical.

Or, concrètement, cette pensée capitaliste dogmatique aboutissait à la destruction de la vie, aussi bien matérielle que culturelle et spirituelle. De fait, le capitalisme fut assimilé à un péché par les théologiens de la libération. Ainsi, selon Michael Löwy, « le christianisme de la libération, dont l’inspiration est tout d’abord religieuse et éthique, manifeste un anticapitalisme beaucoup plus radical, intransigeant et catégorique – parce que chargé de répulsion morale – que ne le font les partis communistes du continent – issus du moule stalinien – qui croient encore aux vertus progressistes de la bourgeoisie industrielle et au rôle historique « antiféodal » du développement industriel (capitaliste) »[2].

Les théologiens de la libération analysèrent le capitalisme comme une forme d’idolâtrie dans une série d’ouvrages au titres éloquents comme ceux de Frank Hinkelammert « les armes idéologiques de la mort », « l’idolâtrie du marché », « sacrifices humains et sociétés occidentales », ou celui de Jung Mo Sung « l’idolâtrie du marché et la mort des pauvres ». Le capitalisme est envisagé comme une fausse religion, avec ses idoles : l’argent, la marchandise, le profit ou la croissance. Dans cette perspective, la « science économique » capitaliste est perçue comme une théologie sacrificielle qui exige des pauvres qu’ils offrent leur vie sur l’autel des idoles économiques.

Dans un ouvrage collectif, publié par différents théologiens de la libération, intitulé « La lutte des dieux », les auteurs écrivaient : « La question centrale aujourd’hui en Amérique Latine n’est pas la question de l’athéisme, le problème ontologique de l’existence ou non de Dieu (…).La question centrale est l’idolâtrie, l’adoration des fausses divinités du système de domination. (…) Chaque système de domination se caractérise précisément par ceci, qu’il crée des dieux et des idoles qui sanctifient l’oppression et l’hostilité à la vie. (…) La recherche du vrai Dieu dans ce combat des dieux nous conduit à une vision des choses dirigée contre l’idolâtrie, rejettent les fausses divinités, les fétiches qui tuent et leurs armes religieuses de la mort. La foi dans le Dieu libérateur, celui qui révèle son visage et son secret dans la lutte des pauvres contre l’oppression, s’accomplit nécessairement dans la négation des fausses divinités… La foi se tourne contre l’idolâtrie »[3].

Cette critique radicale de l’économie capitaliste amena les théologiens de la libération à entreprendre une critique de l’idéologie qui lui est liée : la « modernité ». Marquant le lien entre ces deux notions, le sociologue Max Weber parlait significativement de « modernité capitaliste ». Dans un ouvrage intitulé « Le sujet et la loi : le retour du sujet réprimé », Frank Hinkelammert fait une critique vigoureuse de la « modernité » : « il dénonce cette dernière, en fonction des logiques qu’elle a déployées et qui aboutissent aux catastrophes écologiques et humaines du monde contemporain.

Pour lui, la post-modernité n’est qu’une « modernité à l’extrême » car elle ne fait rien d’autre que la prolonger et c’est à tort qu’elle est appelée post-moderne. C’est à partir de l’être humain comme sujet concret, qui a des exigences de relations avec le monde naturel et social, qu’il faut réfléchir. Franz Hinkelammert élabore ainsi une base nouvelle de pensée théologique, dans laquelle le sujet est à la fois personnel et collectif, sans négliger pour autant les analyses structurelles de la société »[4].

IV- L’auto-libération des pauvres

Cette critique du capitalisme était orientée par la place qu’accordent les théologiens de la libération aux opprimés dans leur pensée. Pour Michael Löwy, si la Théologie de la Libération devait être résumée en une seule formule, ce serait « option préférentielle pour les pauvres »[5]. Le souci des pauvres dans le christianisme remonte aux Evangiles. Les théologiens de la libération se situent dans la continuité de cette tradition qui leur sert constamment de référence et d’inspiration. Toutefois, ils se démarquent de cette tradition sur un point central car pour eux, les pauvres sont les acteurs de leur propre libération.

Cette conception marque une rupture avec la notion traditionnelle de « charité ». « La différence – capitale –, écrit Michael Löwy, c’est que pour le christianisme de la libération, les pauvres ne sont plus perçus comme des simples objets – d’aide, compassion, charité – mais comme les acteurs de leur propre histoire, les sujets de leur propre libération. Le rôle des chrétiens socialement engagés c’est de participer à cette « longue marche » des pauvres vers la « terre promise » – la liberté – en apportant leur contribution à leur auto-organisation et auto-émancipation sociale »[6].

Dans cette perspective, l’assistance paternaliste qui place les plus démunis dans une situation de dépendance vis-à-vis de leur « bienfaiteurs » cède la place à une attitude de solidarité avec la lutte des pauvres pour leur auto-libération. Par là, les théologiens de la libération se réapproprient un point central de la pensée marxiste puisqu’il était énoncé dans le Manifeste du Parti Communiste que « l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ».

Cependant, à la différence des marxistes qui pensent essentiellement à l’auto-émancipation du prolétariat, les théologiens de la libération parlent des pauvres et des opprimés dans leur globalité. Cela renvoie à la situation sociale de l’Amérique latine où l’on trouve, aussi bien dans les villes que dans les campagnes, des masses populaires pauvres composées de chômeurs, semi-chômeurs, marchands ambulants, saisonniers ou marginaux. Tous ces travailleurs informels étant exclus du système de production capitaliste. Au Salvador, les syndicalistes chrétiens de la libération inventèrent un concept pour désigner la masse des pauvres, des opprimés et des exploités : le « pauvrétariat »[7].

L’utilisation du concept de « pauvrétariat » peut être compris comme une critique d’un certain marxisme qui désignait la masse des déshérités, les chômeurs, les semi-chômeurs, les marchands ambulants ou les saisonniers, par le concept dépréciatif de « lumpenprolétariat ». En effet, c’est par ce terme, qui étymologiquement signifie « prolétariat en haillon », que Karl Marx, en son temps, désignait la masse des déshérités vivant en deçà de la classe ouvrière. L’auteur du Capital recommandait à ses partisans de se méfier de ceux qu’il appelait l’« armée de réserve du capital » car ils étaient susceptibles de servir de force d’appoint à la bourgeoisie. Le concept de « pauvrétariat » permet au contraire d’intégrer la masse des pauvres, non membre de la classe ouvrière, dans une dynamique anti-capitaliste d’auto-libération.

Au-delà de ce débat sur la place de l’ensemble des opprimés dans la lutte pour leur auto-libération, la rupture de la Théologie de la Libération, avec la notion traditionnelle de « charité », est l’un des apports majeurs de cette nouvelle pensée chrétienne. Selon Michael Löwy, « ce changement est peut-être la nouveauté politique la plus importante et la plus riche de conséquences apportée par les théologiens de la libération par rapport à la doctrine sociale de l’Eglise. Il aura aussi les plus grandes conséquences dans le domaine de la praxis sociale »[8].

V- Les questionnements pour un ijtihad

Les quatre thématiques que nous avons dégagées de l’expérience de la Théologie de la Libération – l’enracinement d’une pensée religieuse dans la réalité sociale, le rapport aux marxisme, la critique éthique du capitalisme et l’auto-libération des pauvres – peuvent être les bases pour un questionnement de la praxis et de la théorie des mouvements qui se réclament de la nahda.

Ce questionnement ne peut se faire que par le recours à un ijtihad collectif (ijtihad jama’i) qui réinterprète les sources islamiques à la lumière de la réalité sociale analysée au moyen des sciences sociales. Cette perspective était déjà celle de Mohammed Iqbal lorsqu’il affirmait que « le Coran enseigne que la vie est un processus de création progressive constante, ce qui nécessite que chaque génération, guidée mais non empêchée par l’œuvre de ses prédécesseurs, ait le droit de résoudre ses propres problèmes »[9].

En prenant appui sur l’expérience de la Théologie de la Libération, l’ijtihad collectif pourrait porter sur quatre points :

1- Comprenant que les idées et les théories naissent et se développent en relation avec la pratique sociale, il serait utopique de penser qu’un effort de réflexion, un ijtihad, puisse se développer en dehors d’une praxis. La Théologie de la Libération est l’expression théorique d’un vaste mouvement social de chrétiens engagés dans la lutte contre la pauvreté, l’exploitation et les régimes dictatoriaux fruits du capitalisme et de l’impérialisme. En effet, c’est cette pratique sociale qui fut à l’origine de leur intérêt pour le marxisme et la théorie de la dépendance.

De fait, une Théologie Islamique de la Libération ne pourra se développer que s’il existe un mouvement social de musulmans engagés concrètement dans la lutte contre la pauvreté, l’exploitation et tous les problèmes sociaux dus au capitalisme et à l’impérialisme qui gangrènent la société. Sans ce mouvement, tout effort de réflexion risque de rester dans la sphère d’une pensée qui n’aurait pas de prise sur la réalité sociale.

Cependant, cette Théologie Islamique de la Libération ne saurait être uniquement l’expression d’un mouvement social. Il est nécessaire qu’elle affirme explicitement que sa démarche est liée au contexte socioculturel dans lequel elle s’exprime. Que ce soit dans les pays musulmans du Sud ou dans les quartiers populaires de France où vit un nombre important de musulmans, la misère constitue la réalité sociale de ces deux espaces liés par l’histoire. En effet, les quartiers populaires apparaissent à bien des égards comme des enclaves du Sud dans les sociétés du Nord. En lien avec cette réalité sociale, l’ijtihad pourrait prendre les opprimés comme point de départ de sa réflexion. Ainsi, s’élaborerait une pensée islamique inductive qui partirait du réel et de la pratique sociale pour réinterpréter les textes sacrés.

2- Comme dans le cas de la Théologie de la Libération, cette démarche inductive nécessite des outils d’analyse socio-économique afin de comprendre les mécanismes de l’oppression et de l’injustice. Etant entendu que cela est nécessaire pour dépasser une réaction purement morale qui ne se poserait pas la question des causes de la souffrance et de l’oppression sociale.

Cependant, contrairement aux années 1960 où le marxisme avait une certaine vitalité, aujourd’hui on ne peut que constater une pauvreté du marxisme tant au niveau théorique qu’au niveau pratique. Depuis au moins trois décennies, la pensée marxiste n’est plus en vogue dans les universités occidentales. Au niveau des organisations politiques, celles qui se réclament du marxisme sont dans leur majorité dominée par des conceptions occidentalo-centristes, quand elles ne sont pas tout simplement islamophobes, ce qui nuit à la perception que les musulmans peuvent avoir de la pensée marxiste. Il faut ajouter à cela l’action des mouvements islamiques conservateurs qui condamnent toute référence à la pensée marxiste puisqu’elle est considérée comme une idéologie « importée » conduisant à l’athéisme[10].

Tout cela constitue un frein à la réappropriation d’outils d’analyse marxiste par les musulmans. Les penseurs marxistes cités par les théologiens de la libération sont pourtant susceptibles de fournir des cadres d’analyse qui pourraient être utiles à la compréhension de la réalité sociale. De plus, les musulmans auraient sûrement le plus grand intérêt à s’intéresser à des penseurs marxistes issus du monde arabo-islamique comme Anouar Abdel Malek ou Samir Amin.

Au-delà de la référence au marxisme, il serait sûrement nécessaire d’étudier la pensée critique née des luttes de décolonisation. Quels outils Aimé Césaire, Frantz Fanon ou Amilcar Cabral nous fournissent-ils pour comprendre la réalité sociale ? A leur suite, la pensée post-coloniale s’est développée dans le monde anglo-saxon avec des représentants aussi illustres qu’Edward Saïd. Comment cette pensée post-coloniale peut-elle être utilisée comme outil d’analyse ? Comme dans le cas de la Théologie de la Libération, il est évident que ces pensées critiques ne sauraient être utilisées que dans un but pratique : celui de la lutte pour auto-émancipation des opprimés.

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3- Face à l’emprise du capitalisme et à ses conséquences sociales, la pensée musulmane n’a pas produit une critique radicale et systématique de ce modèle économique. Pourtant, le monde musulman, comme l’Amérique latine, est massivement victime du système économique capitaliste qui aboutit à la destruction de la vie tant sur les plans matériel que culturel et spirituel.

La critique éthique du capitalisme des théologiens de la libération a pourtant un écho dans la pensée musulmane. En effet, si nous suivons les théologiens de la libération dans leur dénonciation du capitalisme comme système idolâtre, nous ne pouvons qu’affirmer l’opposition radicale de l’islam à toute forme d’idolâtrie.

En islam, la profession de foi a pour centre l’attestation qu’il n’y a point d’autre divinité qu’Allah. Cette profession de foi musulmane qui marque l’appartenance ou non d’un individu à l’islam, repose sur la négation de toutes les fausses divinités, de toutes les idoles, de tous les fétiches et sur l’affirmation de l’existence d’un Dieu unique. Tel est le sens profond de la shahada que les musulmans répètent dans leurs cinq prières quotidiennes. De fait, si nous postulons que le système capitaliste est idolâtre, alors les musulmans ne peuvent être que des anti-capitalistes radicaux. La répulsion morale des musulmans envers le capitalisme, comme système idolâtre, devrait être au moins aussi forte que celle des partisans de la Théologie de la Libération.

De même, la critique de la « modernité » réalisée par Frank Hinkelammert est susceptible d’avoir certains échos dans la pensée musulmane. Cette critique de la modernité doit tendre, non à restaurer un système « traditionnel » idéalisé comme le font les courants musulmans conservateurs, mais à penser « l’être humain comme sujet concret, qui a des exigences de relations avec le monde naturel et social ».

4- Dans la pensée musulmane traditionnelle, comme dans le christianisme, les pauvres ont une place importante. La zakat, impôt social purificateur, qui est le troisième pilier de l’islam, est destiné, notamment, à venir en aide aux plus démunis. La question de la justice sociale était au cœur des réflexions d’un Ali Ibn Abou Taleb lorsqu’il affirmait : « Allah tout-puissant a imposé les biens des riches dans la mesures qui suffit à assurer les besoins des pauvres. Si les pauvres s’épuisent, ont faim ou sont nus, cela ne peut être que l’œuvre de leurs riches. Allah leur en fera rendre compte sévèrement et leur infligera des châtiments cruels »[11].

Certains ouléma durant la période classique ont développé une pensée sociale très exigeante quant au respect du droit des plus pauvres. A ce propos, le juriste Andalou, Ibn Hazm (994-1064), écrivait : « c’est une obligation (fardh) pour les riches de prendre leurs pauvres entièrement en charge. L’Etat les y contraint quand la zakat ne suffit pas à leur subvenir. Ainsi il sera assuré la nourriture nécessaire, les vêtements pour l’été et pour l’hiver, le logement qui protège de la pluie, de la chaleur et des regards des passants. […] Le musulman est en droit de prendre les armes pour faire respecter ce principe »[12].

Si les propos d’Ali Ibn Abou Taleb ou l’exposé d’Ibn Hazm dépassent la simple notion de « charité » pour faire du droit des pauvres un impératif politico-religieux, ils n’évoquent pas l’idée d’une auto-libération des pauvres qui n’existait pas véritablement en leur temps. Pourtant, si l’on fait une relecture des textes fondateurs, on peut y trouver l’idée que les pauvres peuvent devenir les acteurs de leur propre libération. Cette réflexion peut être élaborée en redécouvrant le terme coranique de moustadh’afoun. A ce propos, le philosophe Mohammed Abed al-Jabri écrit : « on relève dans le Coran une mise en opposition entre les puissants enflés d’orgueil (mustakabirun) et les faibles humiliés (mustad’afun). Les premiers hauts dignitaires de la tribu, constituent la catégorie des incroyants et des polythéistes ; les seconds sont, eux, souvent les humbles croyants, humiliés par les oppresseurs »[13].

Dans cette opposition entre moustakabiroun et moustadh’afoun, ce sont les opprimés qui défendent la croyance en Allah quand les orgueilleux prennent le parti de l’idolâtrie. Ainsi, comme pour les théologiens de la libération, Allah dans le Coran nous montre comment Il choisit de révéler son message aux opprimés pour qu’ils luttent contre l’oppression des dominants. Cette auto-libération des opprimés s’accomplit par la négation des fausses divinités, et autres idoles fabriquées par les oppresseurs pour asseoir leur domination. Une relecture du Coran suivant ces catégories d’analyse pourrait être à la base d’une pensée musulmane de l’auto-libération des opprimés.

La Théologie de la Libération peut nous permettre de poser un certain nombre de questions à la pensé islamique. Elle pourrait être un outil utile dans la perspective d’une continuation et d’un développement de l’œuvre des penseurs de la nahda. Nous avons défini quatre grands axes qui nous semblent être au cœur des problématiques soulevées par la Théologie de la Libération. Ces quatre grands axes nous apparaissent comme pouvant être à la base d’une action et d’une réflexion collective pour les mouvements musulmans qui ont fait de l’engagement social leur priorité.

Cependant, les problématiques posées par la Théologie de la Libération ne peuvent pas être réduites à ces quatre grands axes. La Théologie de la Libération a traité de problématiques diverses telles que l’écologie, le féminisme, le pluralisme religieux ou encore le pluralisme culturel au sein du christianisme, en relation notamment avec les cultures « indigènes » amérindiennes et afro-latino-américaines. Ces problématiques pourraient, elles aussi, constituer des pistes de recherche pour l’élaboration d’un ijtihad collectif.



[1] Il est une constante de la pensé dominante de ce présenté comme « neutre » et non « idéologique ».

[2] Löwy Michael, Le marxisme de la Théologie de la Libération.

[3] Löwy Michael, Le marxisme de la Théologie de la Libération.

[4] Houtart François, L’état actuel de la théologie de la libération en Amérique Latine.

[5] Löwy Michael, Le marxisme de la Théologie de la Libération.

[6] Löwy Michael, La théologie de la libération : Leonardo Boff et Frei Betto.

[7] Löwy Michael, Le marxisme de la Théologie de la Libération.

[8] Löwy Michael, Le marxisme de la Théologie de la Libération.

[9] Iqbal Mohammed, Reconstruire la pensée religieuse de l’Islam, traduit par Eva de Vitray-Meyerovitch, Ed. Du Rocher, 1996, page 169

[10] Notons que ces mêmes mouvements condamnent rarement les théories d’Adam Smith, et des économistes libéraux, qui sont tout autant « importées ». Le capitalisme est même souvent justifié au nom du « droit à la propriété »…

[11] Abdel Malek Anouar, Anthologie de la littérature arabe contemporaine, Ed du Seuil, Paris, 1965, page 146

[12] Cité par Malek Bennabi in. Mondialisme, Dar el hadhara, Alger, 2004, page 243-244. Notons que la civilisation capitalisme est loin de faire respecté les principes élémentaires de la dignité humaine (la nourriture, le vêtement et le logement) définit par Ibn Hazm.

[13] Abed al-Jarbi Mohammed, La raison politique en islam, hier et aujourd’hui, Ed. La Découverte, Paris, 2007, page 60

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