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La Statue de la Liberté aurait pu prendre forme sous les traits d’une femme musulmane

Le saviez-vous ? Il s’en est fallu de peu pour que la célèbre statue de la Liberté érigée à New York, tel un phare gigantesque éclairant le monde contre l’oppression, ne s’élevât en Egypte, sous la forme originelle que lui avait donnée son créateur, le sculpteur français passé à la postérité Auguste Bartholdi : une paysanne musulmane et égyptienne incarnant la liberté.

Jetée dans les oubliettes de l’histoire au profit de sa réalisation finale monumentale qui surplombe Manhattan depuis 1886, l’œuvre pensée, esquissée et conçue par Bartholdi avait, à l’origine, en 1867, les traits "d'une paysanne musulmane montant la garde devant l’entrée du canal de Suez”, ainsi que l’a révélé récemment le site américain The Daily Beast.

Attiré par le  gigantisme, l’Alsacien Bartholdi, après avoir échoué à vendre une première statue aux Etats-Unis début 1860, s’était aussitôt passionné pour un projet similaire sous d’autres latitudes, inspiré par un portrait de femme aux dimensions grandioses et inégalées : une fellahine (femme bédouine) ciselée dans le cuivre pour rayonner, du haut de ses 19 mètres, sur l’entrée du Canal de Suez, munie d’une torche en l’air.

Mais cette sculpture hors norme s’est heurtée au refus du “khédive d’Egypte, Ismaïl Pacha”, précise The Daily Beast, Bartholdi, l'artiste contrarié, se tournant alors à nouveau vers Washington qui finit par accepter son projet sous la forme d'un présent offert par la France lors de la célébration du centenaire de la Déclaration d’indépendance américaine, en y apportant une retouche visible qui acheva de cimenter l’amitié entre les deux nations  : la femme musulmane métamorphosée en femme occidentale.

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“C’est là (à Manhattan) qu’elle figure aujourd’hui, cette femme musulmane transformée en Lady Liberty, la lumière dans sa main symbolisant bien plus qu’un simple progrès”, ajoute le site, en citant l’inscription qui figure au pied du monument : “Envoie-les-moi, les déshérités que la tempête m’apporte/J’élève ma lumière et j’éclaire la porte d’or !”

« Une porte d’or » que The Daily Beast exhorte à laisser ouverte, aujourd'hui encore plus qu'hier, afin de perpétuer la grande tradition d’accueil des réfugiés venus d’Europe ou d’ailleurs, n’en déplaise à la dictature de la terreur imposée par le terrorisme, mais aussi à certains responsables américains qui y succombent, notamment le gouverneur républicain du New Jersey Chris Christie, en réitérant les appels à la fermer hermétiquement depuis les attentats de Paris.

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