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La première Miss Muslimah World se défend face à ses détracteurs du Nigéria

Consacrée première Miss Muslimah World en Indonésie, en septembre dernier, la jeune nigériane Obabiyi Aishah Ajibola est une reine de beauté comblée par son diadème mais pas au point de se détourner du droit chemin et d’occulter la seule et unique source de fierté qui rayonne sous son hijab chatoyant : être musulmane et fidèle aux préceptes de l’islam.

A peine auréolée de son titre de gloire et remise de ses émotions, la brillante étudiante de la prestigieuse université de Lagos trouverait-elle sa couronne un peu lourde à porter ?  En effet, cette dernière se heurte à des critiques virulentes émanant en grande partie des siens, la communauté musulmane du Nigéria, qui la destitueraient volontiers de son trône, quand bien même est-il paré des meilleures intentions, lui reprochant de s’être prêtée à un concours « immoral » singeant les concours de beauté made in Occident.

Seule étudiante voilée à s'asseoir sur les bancs des amphithéâtres de sa faculté, Obabiyi Aishah Ajibola, qui a surclassé magnifiquement ses 20 rivales à Jakarta, sur une scène à la gloire de la grandeur d'âme, de l’élégance et de la piété, doit aujourd’hui se justifier face à ses détracteurs et expliquer sans relâche la vocation de ce premier concours du genre, à mille lieues de la célébration du culte du corps qui fait les heures superficielles, standardisées et émoustillantes du tube cathodique.

"Je n'ai pas été sélectionnée sur la base de la beauté physique ou sur l'une ou l'autre des caractéristiques obscènes, typiques des concours de beauté occidentaux, mais uniquement sur mes inclinations morales et ma fidélité aux préceptes religieux", insiste la grande gagnante de la première édition de Miss Muslimah World,  qui dit avoir tout gagné en se voyant offrir un pèlerinage à La Mecque et une visite en Inde.

"Je dois reconnaître que ce titre représente à la fois un fardeau énorme et une mission de première importance, tant il y a de malentendus et de mauvaises interprétations qui en faussent la portée réelle", a-t-elle déploré dès son retour au Nigeria, confiant que la véhémence des attaques sur sa page Facebook et sur son compte twitter l’ont profondément blessée et émue aux larmes.

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Nul n’est prophète en son pays, tel est le grand enseignement que tire Obabiyi Aishah Ajibola, prise dans une tourmente à laquelle elle fait face avec courage, en n’ayant de cesse de défendre les valeurs de sa religion et de réhabiliter la finalité pleine de noblesse de son sacre.  

"C’est très différent de Miss Monde, où les femmes aiment montrer leurs formes, où c’est juste une question d’attirance physique. Ici, il ne s’agit pas de vos caractéristiques physiques ou de votre beauté, mais de ce que vous avez à l’intérieur de vous, de ce que vous voulez donner au monde, votre humanité, votre intelligence"a-t-elle clamé devant les médias de son pays.

"L’un des buts poursuivis par la fondation qui a organisé le concours, c’est de créer une nouvelle génération de femmes musulmanes, épanouies, compétentes, fières de leur foi, de leur hijab, avançant sans crainte  dans la vie. Le concours de Miss Muslimah World aspire à distinguer des jeunes femmes musulmanes qui ont les qualités morales et humaines requises pour servir d’exemple à leurs coreligionnaires partout dans le monde. L'islam est une religion de paix qui met l'accent sur la beauté au sens profond du terme, et  je souhaite que mes sœurs s’efforcent de pratiquer l'islam tel que recommandé par la Sunna, conformément aux enseignements et pratiques du Prophète Muhammad (saws)", a renchéri la première Miss Muslimah World de l’histoire, une reine de beauté de belle moralité en tout point incomparable.

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