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La posture « Bushienne » de Barack Obama sur Guantanamo et Bagram

A la stupéfaction générale, l’alignement de celui qui s’annonçait comme l’homme du renouveau sur la politique anti-terroriste tortionnaire conduite par l’administration Bush, désarme aujourd’hui nombre de défenseurs américains des droits de l’Homme, plongeant avocats et experts dans la plus grande perplexité.

En quelques annonces très attendues, Barack Obama a levé le voile sur les axes majeurs de sa stratégie pour éradiquer le terrorisme et qui, loin de signer la fin des méthodes désastreuses en vigueur sous l’ère Bush, s’inscrivent tout au contraire dans leur continuité jusqu’à les disculper complètement.

Ainsi, un rapport du Pentagone a conclu que les conditions de détention des 245 prisonniers de Guantanamo respectaient les Conventions de Genève, opposant un cinglant démenti aux accusations des avocats de la défense, visiteurs réguliers de la prison.

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Déplorant vivement la mainmise du Pentagone, Amnesty International dénonce cette ingérence préjudiciable, au moment même où la nomination de Matthew Olsen chargé du dossier Guatanamo, l’un des procureurs de premier plan du gouvernement Bush à la cour fédérale de Washington, font craindre à certains le maintien de la détention illimitée sans charges.

Les droits des prisonniers de Bagram n’échappent hélas pas à ce réexamen « Stalinien » qui n’est que la légitimation officielle des positions d’une sombre période, que d’aucuns ont eu la faiblesse d’espérer révolue.

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