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La police israélienne interdit la tenue du festival palestinien de littérature

A quelques minutes de l’inauguration officielle de l’événement culturel très prisé de la population de Jérusalem-Est, le Festival palestinien de littérature, un rebondissement inattendu a pris de court les organisateurs de l’opération, qui ont vu soudainement surgir la police israélienne missionnée pour fermer le Théâtre national palestinien.

Cet acte inique de censure, véritable coup de théâtre de dernière minute orchestré par le gouvernement israélien, prohibe ouvertement la culture palestinienne et un haut lieu du spectacle vivant, dont le seul tort est d’être situé au cœur de la zone stratégiquement ultra sensible et embarrassante de Jérusalem-Est.

Censé accueillir tout au long du week-end des auteurs internationaux et palestiniens, dont Henning Mankell, Michael Palin et Ahdaf Soueif, la mise à l’index de ce Festival pour son caractère qualifié de « politique », bien que financé par l’Unesco et la Grande-Bretagne entre autres, présage une radicalisation de la posture israélienne vis-à-vis de la population palestinienne, que de nombreux signes avant-coureurs faisaient déjà craindre.

Parmi les indicateurs les plus révélateurs, il convient de rappeler qu’Israël a fait interdire au cours des dernières semaines plusieurs évènements culturels à Jérusalem, dont une marche d’enfants au mois de mars.

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Contraint de se replier dans la précipitation vers un autre refuge, le Festival a finalement pu se tenir dans les jardins du Centre culturel français de Jérusalem, dont le Consul de France a désapprouvé publiquement l’interdiction qui le frappait.

De son côté, la présidente du festival, la romancière égyptienne Ahdaf Soueif, a fait part de sa consternation et de sa fureur, déclarant avec force que le mot d’ordre du festival devait plus que jamais demeurer : “Mettre la puissance de la culture face à la culture de puissance”, en référence à l’intellectuel palestinien Edward Said.

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