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La place de la femme dans la société en quelques chiffres clés

A l’occasion de la Journée Internationale de la femme, la rationalité de statistiques en dit bien plus long que tous les discours sur la place réelle qu’occupe aujourd’hui la femme dans le monde, et notamment en France, et sur les avancées tangibles ou non en sa faveur.

Place à un bilan à méditer :

  •  Les femmes assurent les 2/3 des heures de travail dans le monde et ne perçoivent qu’un dixième des revenus. (ONU)
  •  70 % des 130 millions d’enfants non scolarisés dans le monde sont des filles, ce qui se traduit à l’âge adulte par une majorité écrasante de femmes analphabètes, représentant 64 % sur les 867 millions d’adultes à l’échelle internationale dans le même cas. (Banque mondiale, Programme des Nations unies pour le développement)
  •  En France, en 2007, 58,5 % des bacheliers étaient des filles, mais elles ne constituent plus qu’un vivier de 42% des élèves à poursuivre leur cursus dans les classes préparatoires aux grandes écoles, toutes disciplines confondues. (Education nationale)
  •  L’écart de salaire moyen entre hommes et femmes dans le monde s’élève à 21%. Atteignant 17,4 % dans l’Union européenne, il bat ( hélas !) tous les records en France en culminant à 27 %.
  •  Alors que la Finlande fait figure d’exception européenne, en pouvant se targuer d’être le seul gouvernement à compter plus de femmes que d’hommes dans ses rangs avec 60 % de femmes ministres, la France n’occupe que la cinquième position avec 41,18%, mais réussit à faire mieux que le taux moyen de l’Union européenne qui s’établit à 25,5 %.

    Pied de nez à notre président : Le pays européen qui compte le moins de femmes ministres est la Hongrie, avec un très léger 6,25 %.

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  •  Deuxième pays scandinave à damer le pion à l’Europe, la Suède caracole en tête des pays qui recensent le plus grand nombre de femmes parlementaires avec 46,70%, la France se classant au 24ème rang avec seulement 18,54%, un piètre résultant au regard des quotas sur la parité imposés aux partis politiques, censés renouveler une représentation nationale parmi les plus conservatrices et misogynes d’Europe, appliquant le principe inaliénable de la cooptation.

    Une disparité salariale substantielle qui perdure à compétences égales, un parlementarisme qui évolue timidement, ces estimations chiffrées donnent un bien pâle reflet des avantages acquis par la femme française en 2009.

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