L’hostilité à l’encontre de l’Association des musulmans d’Angers (AMA) et de son grand chantier qu’elle porte à bout de bras, la mosquée Abu Bakr Essedik, ne connaît pas de trêve. Pire encore, elle s’accroît à mesure que ce phare de l’islam prend forme et s’ancre dans le paysage local, son magnifique déploiement préfigurant son large rayonnement.
Un an après avoir déjà sévi, en septembre 2021, des vandales, mus par une islamophobie viscérale, sont de nouveau passés à l’acte au cours du week-end, dans la nuit du 29 au 30 octobre, causant d’importantes et insupportables dégradations.
Teintée de consternation, l’indignation est le sentiment qui prévaut parmi la communauté musulmane d’Angers. Elle étreint notamment Mohamed Briwa, le président de l’AMA, lequel, accablé, n’a pu que constater dimanche l’ampleur des dégâts.
« Des câbles et un compteur électrique ont été arrachés, treize vitres ont été brisées par des projectiles… Sans compter les actes de profanation par des têtes de cochons et des inscriptions racistes et islamophobes », a-t-il recensé dans un communiqué, tout en s’insurgeant contre « l’acharnement haineux et islamophobe » subi par l’association qu’il représente et son édifice cultuel de belle facture.
« L’AMA est profondément choquée » par un acte visant « un lieu de prière et de recueillement », a-t-il déclaré, ce dernier déplorant devoir à nouveau porter plainte, après avoir vainement alerté les autorités l’an passé.
Tout aussi affecté, Mohammed Moussaoui, le président de l’Union des mosquées de France (UMF) a condamné « avec la plus grande vigueur l’acte de vandalisme dont été victime une nouvelle fois la mosquée d’Angers », ajoutant : « De nombreuses vitres ont été brisées par des projectiles. Soutien total aux fidèles et responsables de la mosquée face à cet acharnement haineux et islamophobe ».
Voilà à quoi ressemblera la grande mosquée d’Angers une fois les travaux achevés :
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