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« La femme grillagée » de Pierre Perret

Suspecté, décrié, puis pénalisé, le voile intégral se chantonne à présent, à travers un filet de voix qui laisse échapper une complainte presque imperceptible, mais qui signe là le retour du maître ès paillardise de la variété : Pierre Perret.

Dans une tonalité qui a bien humé l’air du temps, et qui pousse la chansonnette en confondant allègrement niqab et burqa, le Perret de 2010 nous revient avec des amalgames pleins la bouche, qu’il fredonne péniblement comme un « auteur témoin de son temps » peu scrupuleux, mais très en phase avec une thématique qui vaut son pesant d’or.

« La femme grillagée », son dernier-né, s’invite ainsi sur tous les plateaux de télévision, et côtoie une ode aux « femmes battues », une proximité qui en dit long sur la confusion que le chansonnier distille en paroles et en musique, nous rappelant un autre refrain frénétique entonné à l’unisson par les politiques et les intellectuels préférés des médias…

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Déjà habillé pour l’hiver, le voile intégral se dégoise maintenant sur une mélodie arabisante, sous les atours de la Burqa, par un troubadour sans voix, qui aurait mieux fait de s’en tenir à son registre grivois, ou à sa « cage aux oiseaux » plus fédératrice.

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