Il est des patronymes mondialement connus, qui ne sont pas pour autant des sésames ouvrant grand les frontières !
S’appeler Ben Laden quand on est en résidence surveillée en Iran depuis 2001, et que l’on cherche à élire domicile sous d’autres cieux, revient à être marqué au fer rouge et à devoir montrer patte blanche face à des potentielles terres d’asile, qui ne se bousculent pas au portillon.
“Aucun de mes frères et soeurs n’aime les guerres ou la violence. Tout ce qu’ils veulent, c’est une vie normale, une famille normale. Tous veulent la paix”, clame, à qui veut l’entendre, Omar, l’un des fils d’Oussama Ben Laden.
Alors que l’Iran accepte de libérer 23 membres de la famille Ben Laden résidant à Téhéran, maintenus en détention depuis leur fuite d’Afghanistan dans la foulée du 11-Septembre, à la condition expresse qu’un pays se porte candidat à l’accueil, Omar, le porte-parole du clan, en a appelé à la fraternité du Qatar et des Emirats arabes, tout en élargissant à d’autres contrées en Orient, et de manière plus utopique en Occident.
Les fils du célébrissime Oussama, l’insaisissable, l’irréel, dont on nous dit poursuivre l’invisible trace tout en évoquant sa mystérieuse mort, leurs épouses et leurs enfants font face à une précarité très terre à terre, à mille lieux de leur pesante filiation de l’ombre…
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