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La distribution de préservatifs auprès des jeunes crée un vif émoi en Algérie

Les campagnes d’information et de sensibilisation des jeunes sur la dangerosité du sida ont franchi depuis longtemps les frontières occidentales pour mener des actions « coup de poing » de l’autre côté de la méditerranée, en l’occurrence en Algérie.

Ces opérations d’envergure, recourent en revanche à des procédés dont le bien-fondé éthique et les conséquences sociales posent question.

Il en fut ainsi en France, lors des prémices de la distribution de préservatifs auprès d’un public d’adolescents. Si la démarche s’est banalisée avec le temps, la généralisation de ces méthodes choc à l’ensemble du territoire n’a pas été sans heurter en profondeur la morale judéo-chrétienne, qui, bien que déjà très libérée de certains carcans, y a perçu une forme de permissivité sans précédent, car ciblant des mineurs avec le consentement bienveillant des parents, au nom d’un combat contre un virus mortel.

L’Algérie n’échappe pas à ces méthodes de terrain importées d’Occident, qui font l’effet d’un véritable électrochoc national !

Ebranlant les valeurs intrinsèques d’une société musulmane, l’association des ulémas musulmans algériens fustige avec la plus grande véhémence la dépravation des mœurs que masquent ces actions de santé publique jugées licencieuses.

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Ainsi, la campagne supervisée par Aids à Constantine avec le soutien de l’Union européenne et de l’organisation onusienne Onusida, qui prévoit une nouvelle vague de distribution de 45 000 préservatifs à la jeunesse locale, a suscité l’indignation du vice-président de l’Association des ulémas musulmans algériens, le professeur Aït Salem Benyounès :

« Nous condamnons fermement cette pratique qui tend à se généraliser ces dernières années dans notre chère Algérie. Les associations derrière cette action qui prétendent lutter contre le sida ne font qu’encourager en fait l’acte sexuel chez nos enfants ».

Et de rappeler : « Le sida est une maladie dangereuse. C’est bien de prévenir et de sensibiliser mais offrir un préservatif à un adolescent et à une jeune fille c’est, immanquablement, dire à ces jeunes gens : « Allez faire ce que Dieu n’a pas permis ! »

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