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La directrice de l’école maternelle de Bondy s’en prend aux écoliers qui ne mangent pas de viande…

La France, en pleine crise, est à fleur de peau et ses crispations anti-musulmans, à force d'avoir été attisées, sont épidermiques, notamment à l’école, où le sanctuaire du savoir est devenu la place forte d’un laïcisme jusqu’au-boutiste qui fait de nouveaux parias.

Après la chasse aux sorcières contre les mères de famille voilées, interdites de sorties scolaires, la laïcité sectaire et répressive frappe désormais dans les cantines scolaires, où il n’est plus rare que des maires et des directeurs d’école prennent pour cible les enfants qui ne mangent pas de viande. Parmi eux, certains, toujours les mêmes, sont plus dans le collimateur que d’autres…

Quand le chiffon rouge de « l’halalisation» de la France n’est pas agité nerveusement, c’est celui de la laïcité en danger qui est brandi comme un étendard islamophobe, comme c’est le cas à l’école maternelle de Bondy, dont la directrice, Elisabeth Rougeron, n’a pas usé de périphrases pour lancer une sérieuse mise en garde à l'adresse des parents d’élèves, assortie d'une sommation menaçante qui en a choqué plus d’un.

"Chaque enfant sera servi en viande" a-t-elle écrit dans son premier courrier, avant d’ordonner péremptoire : "les enfants sont tenus de manger leur viande". L'avertissement arbitraire qui suit constitue une entorse édifiante à la loi de 1905 et à la liberté individuelle : "si pour des raisons religieuses, vous (les parents) ne voulez pas que votre enfant mange de viande, je vous invite à me rencontrer, car nous n'accepterons pas cette situation".

L’indignation a été telle que la directrice de l’école de la ville socialiste de Bondy s’est fendue d’un mea culpa dans un second courrier, invoquant une "mauvaise transcription du concept de la laïcité", comme l’atteste la lettre ci-dessous. Revenue à de meilleurs sentiments et surtout à la raison, sous la contrainte, la directrice de l’école maternelle de Bondy aura beaucoup de mal à nous faire croire, à travers ce rétropédalage, à une simple maladresse stylistique, et encore moins, vu son poste, à une fâcheuse erreur d’interprétation de la laïcité.

Courrier n°1

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