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La calligraphie arabe inscrite au Patrimoine immatériel de l’Unesco

Erigée en art millénaire majeur dans une galaxie musulmane qui, dès l’avènement de l’islam, au VIIe siècle, s’appliqua à sublimer les sourates du Noble Coran, la calligraphie arabe, dont les élégantes arabesques émerveillèrent Picasso, a été inscrite au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Sous l’égide du ministère saoudien de la Culture et en partenariat avec l’Organisation de la Ligue arabe pour l’Education, la Culture et la Science (ALECSO), une grande réunion de coordination, à laquelle furent conviés 16 pays arabes, eut lieu à Riyad, afin de concentrer tous les efforts dans ce sens.

Pour que la belle écriture coranique, née en Orient et magnifiée sous la plume du calame, reçoive les honneurs qu’elle mérite, c’est à la Société saoudienne de la préservation du Patrimoine qu’il incomba de peaufiner le dossier de candidature soumis à l’Unesco.

En mémoire de ses nombreux orfèvres qui, tout au long de l’Âge d’or de la civilisation islamique, dans un Moyen-Âge qui, contrairement à l’Occident, était plus foisonnant que ténébreux, s’employèrent à la codifier, à en faire une discipline rigoureuse et à lui apporter de la flamboyance, 2020 fut proclamée « Année de la calligraphie arabe » par le ministère saoudien de la Culture.

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« La calligraphie arabe a été et continuera d’être le centre d’intérêt et la passion des experts, des parties prenantes et de tous ceux qui sont impliqués dans les affaires culturelles, l’éducation et la science, et qui s’intéressent au plus haut point au patrimoine culturel et de l’humanité », a déclaré Hattan bin Mounir bin Samman, secrétaire général de la Commission nationale saoudienne pour l’Education, la Culture et les Sciences.

Elle a traversé les siècles sans que son esthétisme et son pouvoir de fascination ne s’émoussent, l’écriture arabe ciselée, raffinée et parfaitement proportionnée, que certains ascètes des beaux caractères, tout entier absorbés par l’embellissement du Livre saint de l’islam, comparent à la composition d’une symphonie, avait tous les atouts pour figurer sur la liste patrimoniale de l’Unesco.

Mahmoud Ebrahim Salameh, qui s’est éteint en 2017, à l’âge de 98 ans, consacra sa vie à sublimer le Noble Coran, éclairant son œuvre magistrale à la lumière de la foi. « La rédaction du Coran est une forme de prière et une action appréciée de Dieu, si l’intention est pure », répétait inlassablement, jusqu’au soir de son existence, l’un des grands maîtres de l’écriture coufique.

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