Dans la galaxie des écrivaillons qui s’affichent comme des adversaires irréductibles de l’islamisme, Boualem Sansal occupe une place de choix. Ce plumitif en quête de notoriété utilise la seule recette capable de lui assurer une audience dans les médias: pourfendre l’islamisme pour mieux viser l’islam ensuite. Sa stratégie médiatique commence par l’écriture d’un livre avec un titre aguicheur « Gouverner au nom d'Allah: Islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe ». Il faut dans une seconde étape enchaîner les interviews pour faire trembler le chaland en annonçant l’avènement inévitable de la pieuvre islamiste qui étend ses tentacules jusqu’en Europe. C’est le sens de l’entretien accordée hier au Vif/L'Express, premier hebdomadaire d'information belge, et dont nous publions quelques passages qui se passent de tout commentaire.
Extraits
« Ce livre rappelle que l’islamisme est né de l’islam par un glissement progressif. Où commence le premier ? Dans la volonté agressive de domination et dans celle de vouloir imposer une idéologie au plus grand nombre. Elle est alimentée par certains musulmans radicaux, mais l’islam a rarement été tranquille. Prônant le prosélytisme, il s’est souvent imposé par le glaive et les armes »
« C’est ce qui explique la toile d’araignée que constitue l’ouverture d’innombrables mosquées, de cours d’arabe ou de L’Amicale des Algériens en Europe. Les communautés immigrées sont instrumentalisées, or les gouvernements participent à ce double jeu, qui consiste à recruter des imams alors que ces pays se disent laïques. Résultat ? Les jeunes ne se sentent plus Belges, Français ou Allemands, bien que cette troisième génération soit née en Europe. Quel échec ! »
« Les islamistes sont forts dans de nombreux de domaines : la gestion de la finance internationale, le monde politico-économique, le commerce halal, les mouvements sociaux, les œuvres soi-disant caritatives (l’une des forces des Frères musulmans) ou les médias. Bravo, ils ont tout infiltré ! »
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