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Kalym’Art, les cartes d’invocations sonores qui ont changé la vie de leur créatrice, Karima Berkouki

En ces temps de chômage endémique, une petite entreprise espère bien conjurer la crise grâce à un concept inédit, tant en France qu’à l’étranger, qui a germé dans l’esprit d’une jeune femme de 39 ans, qualifiée et entreprenante, au point de s’imposer à elle comme une évidence.

La bonne idée à un moment charnière de sa vie, le projet de cartes sonores, riches en invocations, mûri par Karima Berkouki, juriste de formation, a fait son chemin au cours d’une année de reconversion professionnelle décisive pour se matérialiser sous la jolie formule qui sonne particulièrement bien : « Kalym’Art, le juste mot au bon moment ».

Son DEA de droit de l’Homme en poche et après avoir évolué pendant 9 ans dans le milieu associatif et institutionnel, en se spécialisant dans la lutte contre l’exclusion et l’islamophobie, la soif d’entreprendre et d’innover a poussé Karima Berkouki à faire fi de la sinistrose ambiante pour mettre le cap vers de nouveaux horizons lumineux, conjuguant spiritualité, esthétisme et créativité.

Kalym’Art est né de la double volonté de pallier un vide, celui de l’absence de cartes de vœux ou de condoléances, offertes tel un présent, afin d’accompagner les événements marquants de l’existence (mariage, naissance, rupture de jeûne, visite d’un malade, décès…), et de favoriser la transmission d’un savoir qui tend à se perdre ou à être galvaudé dans la société environnante : la réappropriation des invocations, phonétiques et écrites, qui rythment les instants joyeux, solennels ou emplis de tristesse de tout un chacun, sublimées par la beauté de la calligraphie.

Alors que Kalym’Art vient tout juste de prendre son envol, en août dernier, sa fondatrice nous a parlé avec enthousiasme de ses 11 premières cartes uniques au monde, prélude à un large éventail d’autres : "Le salon du Bourget a été l’occasion pour moi de tester les premières cartes d’une longue série, et j’ai été confortée dans le bien-fondé de ma démarche par l’accueil positif du public. Les réactions ont été très encourageantes, les visiteurs et fidèles qui se sont attardés sur mon stand étaient émus, surpris, m’ont même suggéré de développer d’autres thèmes, tels que le retour de Hajj et de l'Omra, l’Aïd, et j’ai eu aussi des commandes !", nous a confié Karima Berkouki qui a pu compter sur le soutien de ses proches et amis pour aller au bout de ses rêves.

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"Apporter modestement de la lumière, féliciter, compatir, réconforter, à l’instar de ce qui nous a été enseigné par notre Prophète bien-aimé il y a plus de 1400 ans, de manière originale, ludique, spirituelle et artistique, en vibrant au son de la voix émouvante du Cheikh Youness Gharbi, tout en redécouvrant avec enchantement l’art de la calligraphie, c’est cet instant d’émotion que j’ai voulu créer et pérenniser grâce à mes cartes qui s’envoient, se donnent en cadeau et se gardent précieusement", nous a expliqué la chef d’entreprise fraîche émoulue en insistant sur la cible tous publics de ses cartes, au-delà de la sphère musulmane.

« Kalym’Art, le juste mot au bon moment » s’offre à tout moment important et par tous, musulmans ou non, chacun pouvant y laisser courir sa plume dans un espace personnalisé pour trouver les mots justes, et qui mieux que son ambassadrice était à même d'en promouvoir la spécificité et les valeurs lors du dernier Salon du Bourget devant un public conquis d’avance (voir vidéo ci-dessous).

Une seule adresse pour se procurer les cartes d’invocations sonores commercialisées d’abord en France avant de s’exporter sous d’autres latitudes : le site dédié, kalymart.com.

Karima Berkouki au Salon du Bourget

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