Elle avait fini par décrocher un strapontin ministériel grâce au fabuleux coup de pouce du pygmalion de la diversité, Nicolas Sarkozy, Jeannette Bougrab, l’ex-secrétaire d’Etat à la Jeunesse, et autre créature du Sarkozysme après Dati, refait surface à la faveur d’un livre et d’un plan média conçu sur mesure pour jouer les pleureuses de la République.
« Ma République se meurt », se lamente avec un air faussement affecté la sainte ni-touche de la droite décomplexée, égérie d’une fallacieuse méritocratie à la française, et qui, interpellée par Jean-Pierre Elkabbach au sujet des Harkis, a encore une fois tiré sur la corde de la victimisation.
Si « sa » République se meurt, selon le titre racoleur de son gros coup de marketing livresque, à qui la faute, si ce n’est à la perversion d’un système qui a dévalué l’exercice de la politique, promu que les arrivistes et non les meilleurs des Français, et plongé le pays dans une triple crise : de confiance, économique et financière…
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