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Jean-Vincent Placé reproche à son mouvement EELV d’être devenu “le parti des Roms et de la Palestine”

Cela s’appelle de l’opportunisme politique, ou encore aller dans le sens du vent en privilégiant mesquinement ses petits intérêts particuliers, voire préférer lâchement le pot de fer au pot de terre, surtout quand on a désormais son rond de serviette au dîner annuel du Crif, l’exaspération manifestée par Jean-Vincent Placé, le patron des sénateurs d’Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), dans les colonnes du Monde, est révélatrice de son aplaventrisme devant l’idéologie dominante, farouchement hostile à la souveraineté palestinienne.
Regrettant amèrement l’évolution de son mouvement à qui il reproche d’être devenu “le parti des Roms et de la Palestine”, Jean-Vincent Placé, le parlementaire écolo, à qui les Verts doivent d’avoir renoué avec l’incontournable banquet du Crif en 2013, (une volte-face à 180 degrés rompant un boycott long de dix ans…), la fameuse soirée à ne manquer sous aucun prétexte, et où le Tout-Paris politique se presse pour trinquer à l’impérialisme forcené d’Israël au nom d’une sécurité qui a encore légitimé les pires crimes de guerre à Gaza, a déclaré sans ambages : “Si l’écologie politique devient l’écologie gauchiste, ça n’a plus d’intérêt”.
Pomme de discorde, les Roms et la Palestine sont les sujets qui fâchent et créent des divisions intestines au sein des Verts, Jean-Vincent Placé ayant, quant à lui, clairement choisi son camp, celui qui est en odeur de sainteté dans les arcanes du pouvoir, où il y fait la pluie et le beau temps…

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