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“Je me demande dans quel pays on est”: le professeur Hamon “atterré” qu’on ne puisse pas tester correctement les Français

Le président de la Fédération des médecins de France déplore la “gabegie ambiante” dans la médecine française.

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5 commentaires

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  1. REPONSE DANS UN PAYS DU TIERS MONDE CLASSEMENT INTERNATIONAL DENSITE MEDECINS INFIRMIERES OMS PAR PAYS FRANCE PAREIL QUE MADAGASCAR BATTUE PAR COREE DU NORD CUBA MALAWI POUR LES SALAIRES LES PLUS BAS D EUROPE LIBERTE EGALITE FRATERNITE PFFFFFF

  2. Il se demande dans quel pays on est ? Eh bien on est dans le pays où un important groupement de médecins généralistes (dont il faisait peut-être partie, sait-on jamais) avait vilipendé une ministre de la santé pour avoir pris, à leurs yeux, des mesures préventives excessives lors de l’épidémie du H1N, suite à l’alerte émise par l’OMS. La France avait notamment constitué un stock d’un milliard de masques de protection et des dizaines de millions de doses de vaccin. Et, ô sacrilège, la vaccination de la population s’était faite dans des centres créés à cet effet hors du circuit des médecins de ville.
    Or, l’épidémie s’est essoufflée d’elle-même, les commandes de vaccins ont été en partie stoppées, on a taxé la ministre d’incompétence et donc, par la suite, personne n’a osé maintenir ce niveau stock de masques qui a fondu depuis, stock qui manque aujourd’hui.
    Alors oui, nous vivons dans un pays de râleurs qui s’indignent de tout et de faux visionnaires et adeptes du “je vous l’avais bien dit”.

    • @Didier

      Absolument d’accord au sujet du H1 N1, parfaitement géré par Roselyne Bachelot. Assez bizarrement, cette dernière a eu la “malchance” de voir l’épidémie s’essouffler. Sinon, elle eut sans doute accédé à la gloire, celle des visionnaires.
      Pour ce qui est des râleurs, c’est autre chose. Ceux qui protestent contre la réduction du budget des hôpitaux sont en premier lieu les hospitaliers eux mêmes, qui travaillent dans des conditions insupportables, et craignent le pire à juste titre en cas d’épidémie. Accessoirement, on a aussi un problème de justice sociale. Celui-ci est si aigu que les infirmières démissionnent au bout de quelques années d’exercice.
      Tout cela est d’autant plus regrettable quand on considère le niveau de la médecine hospitalière hexagonale dans les années 80.
      Enfin, s’agissant de Roselyne Bachelot, je soupçonne quand même que l’affaire du sang contaminé avait quelque peu traumatisé les politiques, ce qui les a sans doute poussé à sur-réagir..
      L’expérience prouve qu’on se trompe rarement en sur-réagissant. Sauf dans ce cas étrange. Celui d’une pandémie façon grippe espagnole qui se dilue sans explication intelligible.
      Je me dis aussi que le Coronavirus constitue un galop d’entrainement. C’est presque un service que nous rend le “bon dieu”, mais sans plus. Une vaccination de l’humanité en prévision du retour de la Peste Noire.
      Just say no. Use condoms, comme dirait Houellebecq.
      Bref.

    • Pas d’accord. Ces vaccins étaient inutiles, car ont été très vite dépassés par la mutation. Là on parle de traitement existant mais pas mis en oeuvre. Par ailleurs, les masques ne sont pas utiles pour la population civile saine. Un masque est un mini-confinement pour ceux qui sont malades. Les professionnels (pas uniquement de santé) par contre eux doivent avoir le masque, car en contact permanent, mais en manquent.
      Bachelot a cédé à la pression du marché et avait tort, car ses mesures étaient inefficaces (le vaccin ne couvrait pas toutes les souches, très loin de là et elle le savait). De nos jours, c’est la casse de notre système de santé qui est visible. Allez soigner des malades contagieux sans masques ni même savoir si ils sont porteurs. Allez les réanimer quand vous savez qu’ils auraient pu être traités efficacement.

  3. Juste quelques remarques.

    – Les masques sont toujours introuvables en pharmacie.
    – Le gel hydroalcoolique idem.
    – Les services d’urgences sont débordés, comme anticipé par Pelloux depuis des années. La question avait été évoquée lors de la pandémie H1 N1, et méritait débat, même si je ne jette pas la pierre à Roselyne Bachelot.
    – Les infirmières et médecins hospitaliers se battent depuis des années contre la réduction des budgets, qui est à la fois choquante et suicidaire. Cette pandémie était en effet prévisible. Pas spécialement la pandémie au Coronavirus, mais une pandémie provoquée par la mondialisation.
    – Bref, il va falloir sortir des sous. Sinon, on va crever. Moins de dividendes, et plus de service public. Comme dit Macron, “c’est la guerre”. La guerre contre Macron.

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