L’affaire DSK, que l’endogamie de classe minore en une polissonnerie tout droit sortie du XVIIIème, dans la grande tradition du marivaudage, n’a inspiré à Jamel Debbouze qu’une mimique dégoûtée et une boutade laconique, au goût plus que douteux : “Tout ça pour une femme de chambre“.
Comme s’il devait s’acquitter d’un bon mot, histoire d’être raccord avec l’actualité brûlante, devant un public de Metz conquis d’avance, l’humoriste a fait le service minimum, dans un second degré manquant cruellement d’audace, qui se veut persifleur tout en insinuant que « tout ça » ne pourrait être qu’une grivoiserie qui a mal tourné, surtout pour le notable…
Avec un bouffon comme Debbouze, l’aristocratie politique n’a rien à craindre, ses oreilles ne siffleront pas comme c’est le cas avec Stéphane Guillon ou Laurent Gerra, dont la raillerie mordante, persistante et téméraire à l’endroit des frasques de DSK a suppléé, avec talent, au silence de nos éditocrates, et à la couardise de tous les autres …
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