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Interpellation à Orly du prince du raï, Cheb Mami

C’est menottes aux poignets que la star du raï Cheb Mami a fait son grand retour lundi 29 juin sur le sol français, après s’être enfui vers sa terre natale, l’Algérie, en mai 2007.

Protagoniste principal d’une affaire d’avortement forcé subie par son ancienne compagne, une photographe de presse française, en 2005 à Alger, le chanteur qui a fait danser la France entière et qui est finalement le père d’une fillette de 3 ans, fruit d’un sordide fait divers, doit comparaître pour “complicité de violences” avec circonstances aggravantes, encourant jusqu’à dix ans de prison et 150 000 euros d’amende.

Dans ce feuilleton aux nombreux rebondissements, Cheb Mami, de son vrai nom Mohamed Khelifati, qui a été incarcéré pendant trois mois à la Santé à Paris, puis remis en liberté après le versement d’une caution de 200 000 euros, avait pris le large vers l’autre rive de la méditerranée, sans demander son reste.

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Se soustrayant à la justice française, le chanteur se défendait alors bec et ongles en dénonçant l’injustice qui le frappait : « Je n’ai pas fui la justice, j’ai fui l’injustice. J’ai fui la justice à deux vitesses », confiait-il au Quotidien d’Oran en juin 2007, alors que récemment dans le journal Libération, son avocat se faisait plus nuancé : « Il veut s’expliquer sur le fond du dossier », assurait ce dernier.

Placé en rétention judiciaire, le chanteur qui restera dans les annales du raï en France, fait acte de contrition, tout en criant à la vaste machination tramée par son ex-imprésario, et exploitée par l’ensemble des médias français.

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