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Interdiction de salle lors de la conférence avec T. Ramadan, M.E Nabe et N. Ennasri : Honte aux imposteurs qui trahissent

Le Collectif des Musulmans de France dénonce avec la plus grande fermeté l'annulation, sans motif, de la réservation de la salle Courmont à Lille. En effet, le vendredi 2 mars devait s'y tenir une conférence avec Tariq Ramadan, Marc-Edouard Nabe et Nabil Ennasri autour du thème : "Des révoltes des quartiers en France au réveil arabe : enseignements et perspectives." Suite à un prétexte administratif fallacieux, la municipalité de Lille a décidé d'annuler le débat piétinant ainsi la liberté d'expression.

Il ne fait aucun doute que c'est la présence de deux intellectuels aux idées dérangeantes qui a motivé cette décision. Cette annulation est intolérable d'autant plus que ce n'est pas la première fois que M. Ramadan fait l'objet d'une censure sur le territoire français. Fort heureusement, les organisateurs de la rencontre ont pu se rabattre vers une solution de dernière minute et le débat a finalement pu se tenir dans des conditions décentes.

Il y en a assez de ces délits d'opinion à répétition qui ne visent pas uniquement M. Ramadan mais tous les discours qui s'opposent à la pensée unique et aux intérêts des thuriféraires du pouvoir. Il devient urgent de dépasser le stade de l'indignation. Le CMF invite donc tous ses concitoyens à sanctionner lors des prochaines échéances électorales tous les partis politiques qui ont un respect de la liberté d'expression à géométrie variable notamment à l'endroit d'intellectuels musulmans ou citoyens musulmans engagés et indépendants. Ces positions aussi lâches sont indignes de partis qui trahissent ainsi les principes républicains du pluralisme et du débat d’idées !

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L'atmosphère de criminalisation de la pensée qui règne en France est aujourd'hui inquiétante. Après les colloques sur l'Apartheid israélien annulés récemment dans des universités à Paris et à Lyon, c'est au tour d'intellectuels d'être punis pour délit d'opinion. Plus que jamais la prudence citoyenne et la sanction électorale s'imposent pour exiger de la classe politique un minimum de respect et de dignité.

Le Collectif des Musulmans de France (CMF).

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